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DIY – Des petits carnets

Comme beaucoup d’entre nous, je raffole des carnets. J’en achète d’ailleurs en quantité, mais tous suivent peu ou prou le même chemin : à partir du moment où je me décide enfin à les remplir (ce qui peut prendre un certain temps car bien entendu je répugne à les abimer), ils se détériorent très vite à force d’être malmenés par des notes prises à la volée et les séjours dévastateurs au fond de mon sac. Forcément, je m’en lasse à une vitesse ahurissante et ne rêve plus que du jour où j’entamerai un nouveau carnet parmi ceux de ma collection.

C’est en partant de ce constat que j’ai commencé à fabriquer ces petits carnets que j’appelle « Carnetti » à cause de leur très petite taille. Ils remplissent idéalement mon cahier des charges. Petits, ils se glissent facilement dans un sac, voire dans un portefeuille. Peu fournis en pages (une douzaine, tout au plus), je les utilise rapidement et je n’ai donc le temps ni de les abimer ni de m’en lasser. Arrivée à la dernière page, généralement au bout d’une à deux semaines, je commence un carnet neuf avec jubilation. Voici donc comment je procède pour les fabriquer.

Matériel nécessaire pour deux carnets :
– Une feuille de papier cartonné (j’utilise des intercalaires pour classeur en papier brut qui ont la couleur et le grammage idéal pour ce modèle, il faut seulement vérifier qu’ils sont adaptés à une impression jet d’encre)
– Une imprimante
– Trois feuilles de papier machine standard
– Une bobine de ficelle de cuisine, un marteau, un clou et une grande aiguille
– Une ou deux petites pinces à papier
– Un cutter et une règle de bonne qualité.

J’imprime les couvertures sur le papier à intercalaire (les modèles en photo sont téléchargeables à la fin du billet) et je les découpe très soigneusement. C’est la précision des découpes qui donne un beau rendu final.

Je coupe ensuite mes feuilles de papier machine en quatre (par la moitié verticalement, puis horizontalement) et je plie le tout en deux avant de les glisser les unes dans les autres. Mes pages sont prêtes. J’utilise 6 feuilles pliées par carnet, soit douze pages, mais on peut sans problème en ajouter davantage. J’ai fait des essais jusqu’à vingt quatre pages.

Je superpose la couverture à mon papier, vérifie que le pliage est bon, tapote sur une surface dure pour que tout s’assemble parfaitement et je fixe le carnet ouvert à l’aide des pinces pour que mon ouvrage reste bien en place.

Il ne me reste qu’à coudre mon carnet. Pour cela, je perce des trous sur le pli central des pages en m’aidant d’un clou et d’un marteau (vous pouvez en faire autant que vous voulez, tant qu’ils sont en nombre pair, mais six sont largement suffisants) et je couds avec de la ficelle de cuisine en passant deux fois dans chaque trou. Je noue solidement et voilà.

Il est possible que les feuilles dépassent légèrement de la couverture à cause du pliage. Dans ce cas, j’égalise au cutter. C’est une opération un rien délicate, il faut donc travailler tranquillement et précisément. Enfin, pour bien aplanir les carnets, je pose quelques gros livres dessus durant quelques jours. Ne vous fiez pas à la longueur de ces explications : avec un peu d’habitude, il ne me faut qu’une petite demie heure pour confectionner quatre carnets, soit mon stock pour le mois.


Voici de quoi réaliser les couvertures de quatre carnets différents. Je me suis amusée à le réaliser en deux couleurs : rouge ou bleu (le dessin de la grande ancre n’est pas de moi, je l’ai trouvée ici). Attention, les fichiers sont en haute définition, donc un peu lourds. Il suffit de cliquer sur les images pour lancer le téléchargement.

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