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Le bonheur, ce n’est pas toujours le meilleur moyen d’être heureux

arc-en-ciel

Je vous ai promis que l’on parlerait de bonheur, désormais sur Cachemire & Soie. Mais je dois vous avouer quelque chose : je ne crois pas que le bonheur tel qu’on se le représente en général existe réellement. Il y a cette réplique extraordinaire du film de Spike Jonze, Where the wild things are, qui m’accompagne depuis des années : “Happiness is not always the best way to be happy” et qui résume parfaitement ce que je pense profondément : le bonheur, ce n’est pas toujours le meilleur moyen d’être heureux.

Mais alors si ce n’est pas le bonheur, qui nous rend heureux, qu’est-ce qui le pourrait ?

Je crois qu’il y a une chose – et une seule – qui soit absolument nécessaire au surgissement du bonheur dans nos vies : le mouvement. Malheureusement, “le mouvement” c’est ce qu’on a souvent tendance à appeler les… emmerdes.

Je suis l’archétype même de la personne “qui suit ses rêves”. J’exerce différents métiers que j’aime et qui ont du sens pour moi : j’écris des livres, il y a Un Beau Jour dont je m’occupe à mi-temps et qui est un grand challenge, mais aussi la nouvelle direction de Cachemire & Soie avec – entre autres choses – cette formation super chouette dont je vais bientôt vous parler et dont le challenge « 7 jours pour des photos qui vous ressemblent » la semaine dernière, était la toute première étape.

Donc oui, je fais des choses que j’aime. Mais est-ce que cela signifie pour autant que ces activités me permettent de baigner dans un océan de bien-être tranquille, au quotidien? Je voudrais que les choses soient très claires sur ce point : PAS DU TOUT.

Une journée normale, dans ma vie, c’est une suite ininterrompue de difficultés de toute sorte, de to-do-list interminables, de décisions à prendre, d’échecs annoncés, de pages blanches, de tergiversations, de fausses routes, de ratés, de compromis et d’erreurs.

Mais il y a aussi tout ce qui m’enquiquine indépendamment de l’activité elle même : mon effroyable lenteur, ma difficulté à prendre soin de moi, à me faire confiance et à me concentrer, mais également mes doutes, la peur d’échouer (et celle de réussir), celle d’être jugée, le désir immense de devenir une meilleure personne, de devenir même la meilleure personne possible avec tout ce que cela implique (ne pas juger, ne pas dire du mal, faire preuve d’empathie, être à l’écoute…). On pourrait en tartiner comme ça des pages et des pages.

Honnêtement, j’ai souvent l’impression d’être un marin perdu au milieu de l’océan en pleine tempête, qui tient la barre de son bateau sans savoir s’il a la moindre chance d’arriver quelque part.

Mais alors dans ce cas… peut-on réellement dire que ces activités me rendent heureuse ? ABSOLUMENT.

Mais il m’a fallu du temps pour accepter ça. Cette cohabitation étrange entre l’idée de bonheur et ce qu’il faut bien appeler des difficultés.

Pendant longtemps, j’ai pensé qu’il existait une sorte d’équilibre parfait. Un genre de Paradis sur terre si vous voulez, qui surgissait lorsqu’on avait rempli tous les critères de ce qu’on avait défini comme notre idéal de vie. Et que notre travail à nous, c’était de trouver ce foutu Paradis – vaste océan de calme, de douceur et de sérénité – y poser ses valises et basta. Je croyais que c’était ce grand lac merveilleux dissimulé sur une carte indéchiffrable qu’il fallait chercher.

Et laissez moi vous dire que j’ai cherché. Je me suis démenée avec l’énergie du désespoir. Et je ne sais pas combien de fois j’ai cru m’en approcher. Combien de fois j’ai eu la certitude que mon grand lac se trouvait là, juste derrière la colline. Que je n’avais plus que quelques mètres à franchir et alors enfin je pourrais souffler.

Peut-être le connaissez-vous, vous aussi, ce sentiment de “quand j’aurai réussi à… je pourrai enfin être heureuse”? Dans ce cas, vous connaissez probablement la suite : invariablement, une fois que “j’avais réussi à…” je ne faisais que revenir à mon point de départ. Non seulement le bonheur ne se trouvait pas plus là qu’ailleurs, mais pour couronner le tout un nouveau “quand j’aurai réussi à…” pointait son nez comme par magie. Et tout recommençait. C’était diabolique.

Mais alors qu’est-ce que j’attendais, au juste, pour commencer à être heureuse ? Car c’était exactement ça : j’attendais.

J’attendais le jour où…
je n’aurai plus à négocier mes contrats.
je n’aurai plus besoin de me battre pour défendre ma prochaine idée de livre.
j’aurai enfin du temps pour me consacrer aux projets que j’aime vraiment, plutôt qu’à ceux qui me font gagner ma vie.
j’aurai assez d’argent pour faire ci ou ça.
je n’aurai plus besoin d’accepter des compromis.
J’attendais, en somme, le jour où tout deviendrait FACILE.

Car au fond, ce que je pensais au sujet du bonheur, c’était qu’il était l’opposé des difficultés. Et que tout ce qui nous freine, nous terrorise, nous fait tomber, c’était ce qu’il fallait éviter. Pire : ce contre quoi il fallait se battre.

Et puis une idée différente a fini par s’immiscer. Une autre possibilité à explorer…

Et si le bonheur, comme une noix dans sa coquille, était aussi à l’intérieur de ce qui nous freine, nous terrorise, nous fait tomber et toutes ces choses au-devant desquelles on n’a pas spontanément envie d’aller?

Il y a cette citation superbe qui a longtemps orné le mur de mon salon : “Peace. It does not mean to be in a place where there is no noise, trouble or hard work. It means to be in the midst of those things and still be calm in your heart.” ( je n’en connais pas l’auteur, malheureusement).

Une chose est de le lire, le comprendre, être d’accord avec… Une tout autre chose est de le ressentir.

Et c’est ce à quoi je m’emploie désormais, chaque fois que survient une difficulté : constater la tempête et tenter d’y maintenir mon calme intérieur, ma sérénité. Evidemment, c’est sans doute l’apprentissage de toute une vie et je n’y parviens pas toujours. Mais lorsque cela arrive oui, je peux dire que je touche enfin quelque chose qui s’apparente au bonheur.

Je peux ressentir que le bonheur se niche aussi au creux de ce livre que je n’arrive pas à écrire, de ma difficulté à être à jour dans mes papiers administratifs, de ma peur du lendemain et de toutes ces choses difficiles qui, si elles ne sont pas les mêmes pour chacun, sont notre lot à tous.

Bien des choses ont changé lorsque j’ai accepté l’idée que je serai toujours, d’une manière ou d’une autre un petit marin dans la tempête. Et que ce n’était pas d’espérer que la tempête finisse par se calmer qui allait changer quoi que ce soit, mais peut-être d’apprendre à regarder la tempête avec calme.

Le bonheur, c’est souvent ce moment où l’on entrevoit quelque chose de nouveau : une note que l’on a enfin compris comment jouer, un texte qui a trouvé son équilibre, mais aussi – et c’est encore plus important – une manière nouvelle d’exprimer quelque chose ou de faire face à une situation, un changement de perception, une perspective inédite… Le bonheur c’est presque toujours une porte qui s’ouvre. Et pour qu’une porte s’ouvre, il n’y a un élément vraiment indispensable : du mouvement.

Ce fameux mouvement dont je vous parlais un peu plus haut et qu’on a tendance à appeler les emmerdes.

Evidemment, comment apprendre le calme intérieur si la vie ne vous confronte pas au stress? Comment comprendre les mécanismes de l’inspiration si vous n’avez jamais éprouvé le vertige de la page blanche? Comment découvrir ce que vous ne voulez pas de la vie, si la vie ne vous le propose pas à un moment ou à un autre? Les difficultés, finalement, sont aussi nos alliées. Sans elles, nous n’aurions aucune chance d’arriver où que ce soit.

Alors si, en ce moment dans votre vie, vous avez du mal à savoir où vous allez, si certains problèmes vous semblent sans issue, si vos rêves vous paraissent improbables ou mêmes perdus d’avance… rappelez-vous que vous êtes certainement en ce moment même en train de briser la coque au creux de laquelle se trouvent les réponses que vous attendez.

Si ça se trouve, ce sont précisément vos difficultés présentes qui vous permettront d’élargir vos horizons. Aussi étrange que cela puisse paraître… elles sont peut-être même ce qui pouvait vous arriver de meilleur.

45 réflexions sur “Le bonheur, ce n’est pas toujours le meilleur moyen d’être heureux”

  1. Une fois de plus, tout est juste, précis, finement écrit avec une réflexion qui vous embarque à votre tour dans ce navire en pleine tempête qu’est le quotidien… Je traverse moi-même une année intense en transitions de tous ordres et ton article, chère Anne-Solange, est une pièce en plus apportée aux rouages de ma remise sur pieds. Je m’accroche à toutes les idées que tu formules si lucidement. J’ai récemment lu une interview d’Etienne Daho qui disait « on n’apprend rien du bonheur », sous-entendant que c’est dans l’épreuve et l’adversité que l’on grandit, que l’on s’enrichit, que l’on avance. Et je me répète ces mots chaque jour, persuadée que pas après pas, on devient une meilleure version de soi chaque jour. Merci à toi.

    1. Anne-Solange

      Merci pour ton commentaire et tous ces mots encourageants. Cette phrase d’Etienne Daho est très forte et j’aime ce qu’elle raconte. Mais je dois dire aussi que j’aime les pauses, quand tout est fluide et facile. Pour moi, on trouve l’équilibre dans l’alternance de tout ça. Mais bien sûr, c’est un travail de tous les instants :)

  2. Chère Anne-Solange,
    Encore un million de mercis pour la semaine dernière (dont j’ai encore à mettre en pratique les jours 7 & 8), ces échanges et cette communauté bienveillante ont été un vrai bonheur (tiens tiens). Apprendre, essayer, tâtonner, échouer, recommencer, tout cela fut un régal.
    Ce que tu dis est tellement juste. Le bonheur est dans le flux de la vie-même. Il se cache partout, il suffit souvent de prendre 3 secondes, même au milieu de la tempête, pour observer et réaliser qu’il est là. Il peut être là.
    Tu as complètement raison au sujet de l’attente. Ne procrastinons pas notre bonheur en attendant une perfection irréaliste et prenons-le au milieu de nos papiers pas rangés, parce qu’il y aura la satisfaction et le petit bonheur de les avoir rangés.
    Ton billet est un appel à l’optimisme et aux yeux bien ouverts, merci pour ça aussi!
    Belle journée à toi et tes lecteurs ♥

    1. Anne-Solange

      Comme j’aime ta formule « ne procrastinons pas notre bonheur ». Merci !!!! Et merci pour ta participation au challenge, c’était vraiment un moment extra. Je suis contente d’avoir vécu tous ces échanges avec le groupe qui était vraiment impliqué et dont tu as fait partie, c’était une expérience très riche.

  3. Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis. J’ai également lu récemment un ouvrage philosophique – pas toujours facile d’accès, mais plutôt très intéressant – (La philosophie du peu, le courage d’être heureux d’Arnaud Villani, pour la référence) dont j’ai notamment beaucoup aimé l’idée que le bonheur est beaucoup plus que la joie mais bien quelque chose que l’on a au fond de soi, ce qui rejoint assez bien tes propos : « Le bonheur n’est pas la joie diront les doctes. Car la joie est ponctuelle, le bonheur est un sentiment de fond, l’assiette de la vie ».

    1. Anne-Solange

      Oh ! Tu m’as accrochée avec cette belle formule ! J’ajoute immédiatement le titre dont tu nous parle à ma liste de lecture. Merci !!

  4. C’est vraiment dommage qu’on ne puisse pas envoyer des câlins comme on envoie des messages sur le web :)

  5. J’ai l’impression de me lire. Tellement vrai ce  » quand j’aurai fait ça, ce sera le top  » et se rendre compte qu’en fait, non, on se met de nouveau d’autres limites de bonheur.. Je crois que c’est ce qui m’a fait tombé dans la dépression, cette foutue recherche de bonheur vaine ! Et je commence tout juste à comprendre qu’il va falloir faire avec cette sensation de  » jamais assez  »  » jamais bien  » jamais suffisant  » toute ma vie. Je me suis toujours dit que le fait d’avoir un enfant changerait ce sentiment de  » lassitude  » permanent. Le risque est de ne toujours pas trouver cet idéal après l’avoir eu, donc je m’exerce à le trouver AVANT.

    1. Anne-Solange

      Ca c’est exactement ce que j’essaie de changer en moi, ce « jamais assez » qui m’a tellement empoisonné la vie… et qui me l’empoisonne toujours souvent, d’ailleurs :)

  6. Merci pour ce billet une fois de plus si juste. Moi aussi pendant longtemps que la vie serait meilleur le jour où …. et puis je me suis aperçue que la vie et le bonheur c’était le chemin et que ce fameux paradis s’échapperait toujours. Depuis j’essaye comme toi d’apprécier chaque moment, même si ce n’est pas toujours facile. Mon problème est aussi d’avoir du mal à être présente, dans l’instant. En grande angoissée, je suis toujours en train de me projeter et de réfléchir à anticiper l’avenir amis je me prive du moment présent. Donc je travaille aussi là dessus.

    1. Anne-Solange

      Oui, c’est très juste ce que tu dis-là : moi aussi, l’anxiété, la peur de l’avenir est une des choses sur lesquelles je dois beaucoup travailler. Mais je crois que petit à petit, les choses bougent. Alors qu’il y a quelques années, une situation X ou Y pouvait m’angoisser pendant des semaines entières, aujourd’hui, ça ne dure plus que quelques jours à quelques heures. Comme un sportif : je m’entraîne :)

  7. Cet article me ressemble tellement, je cherche le moment où tout pourrait être simple paisible facile mais je crois que tu as raison nous avons besoin des difficultés car une fois dépassées nous pouvons être fière de nous !

  8. Ton texte m’a beaucoup touché, car je suis aussi un marin qui brave la tempête. C’est dur de trouver le bonheur, on est toujours là à se poser des tas de questions, cette insatisfaction permanente. On veut toujours plus que ce que l’on a. Peut-être faudrait-il regarder les moments que l’on vit et se dire qu’est-ce que c’était bien ce moment là, et celui-ci sera notre petit bonheur à nous. Tout est juste dans ce texte. Merci de nous l’avoir fait partager.

  9. Merci Anne-Solange,
    Un grand merci même… Comme d’autres, je me reconnais tout à fait dans tes mots, à me dire que tout sera mieux le jour où… et le jour en question il manque toujours quelque chose pour s’autoriser à être heureux. Et pendant ce temps là le temps file et j’ai l’impression de passer à côté d’une partie de la vie. J’y pense depuis quelques temps déja, à me concentrer justement sur l’instant présent et tout ce qu’il peut m’apporter, son lot de choses positives, mais tu as raison également, son lot de difficultés. Ton article fait donc grandement écho à toutes mes réflexions et au travail de fond que j’essaye de mener à ce niveau.
    Encore merci, et également pour la semaine passée, je dois encore beaucoup m’exercer mais tu m’as redonné le goût de me lancer, d’oser tout simplement, et de ne pas me décourager face aux difficultés justement :)

  10. Quel bel article ! Je suis arrivée au même constat: « être heureux, ce n’est pas nécessairement confortable ».. Thomas d’Assembourg m’a mise sur cette voix ;-)
    Bonne continuation à vous !
    Emmanuelle

  11. Très bel article qui trouve une parfaite résonnance chez moi. Et qui m’a fait beaucoup de bien en cet après-midi. Ah je ne suis pas le seul petit navire ah que ça fit du bien !!!

  12. Merci pour ce billet, très réconfortant, je me sens moi seule au milieu de la tempête.
    Et merci encore pour la semaine dernière, c’était un vrai plaisir de participer.

  13. Je me posais une question en lisant cet article plein de poésie, de cohérence et de zénitude (pour ne pas dire de plénitude) : « comment fais-tu pour atteindre ce degré d’analyse et de centrage avec toi-même ?  » Je te lis depuis le début et pas une seule déçue par tes écrits. Désormais, tu évolues tant avec beaucoup de recul, de sagesse et de bienveillance envers toi-même que je demande : mais comment elle fait ? Je suis mère et grand mère et suis bien souvent dans le stress et l anxiété (ca bouffe complètement ma vie). Il est vrai qu’à l époque où je faisais du yoga, j allais bien mieux et je prenais le recul nécessaire. Et toi, c est quoi ton secret ?

  14. jolie et si profonde ,tu es incroyable , je ne te connais pas mais cette sensibilité me touche beaucoup , j’aurais souhaité participer au challenge mais ma maman a été hospitalisée et j’en ai fait une priorité , ton écriture est si sincère qu’elle me bouleverse ( c’est juste bouleverse avec une e ) elle me touche beaucoup et je t’apprécie pour cette douceur , alors même si je ne suis pas les  » concours  » je garde beaucoup d’intérêt pour ton travail, elisabeth

  15. Ton article fait réfléchir, je crois que je vais méditer sur tout ça. Merci beaucoup d’avoir fait la lumière sur l’idée de bonheur. C’est très juste ce que tu dis .

  16. Je suis heureuse donc! J’ai retrouvé en moi pas mal de traits de caractère que tu décris… Cette dernière année, j’ai été surprise de constater, à la lecture de différents témoignages (blogs essentiellement mais pas que), que finalement le doute, la peur, le manque de confiance en soi semblaient plus répandus qu’il n’y paraissait, comme si le sujet avait été tabou jusque là et que les petites voix commençaient seulement maintenant à s’élever… Je vis avec quelqu’un aussi qui, pour le coup, est très sur de lui, alors j’avais beaucoup de difficulté à me dire que j’étais « normale » dans ces doutes perpétuels, que ça se respecte finalement, et qu’on a le droit d’être heureux ainsi aussi (au lieu de devoir se battre contre perpétuellement)…
    Pour ma part, accepter de vivre au présent parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait, au lieu de m’empêcher de vivre au présent pour cette même raison justement, est un challenge que j’ai quand même démarré il y a un an à peu près… Force est de constater qu’en plus, certaines de ces choses ne sont à faire qu’une bonne fois pour toute et c’est fini; autrement dit, j’ai perdu du temps, mais c’est une vision un peu négative de la chose, non?
    Je me casse encore le nez parfois, mais j’essaye de m’y tenir malgré tout, et tes mots me confortent dans l’idée de « m’entêter » en ce sens :) Merci Anne-Solange de parvenir à mettre des mots positifs sur ce qui peut nous sembler négatif de prima bord, merci beaucoup…

    1. Bonsoir Ingrid, c’est vrai ce que tu dis, on dirait que les « mots se libèrent ». Moi je crois qu’on est tous pareils, vraiment. Dans le sens où personne n’échappe à ses défis personnels. Et aussi que cette image de vie parfaite est un mythe. La seule chose qui peut être parfaite, si on travaille pour ça, c’est la perception qu’on a de la vie. Choisir le regard qu’on porte sur elle :)

  17. Comme tu as raison… On perd beaucoup de temps à chercher le bonheur absolu alors alors que ce qui nous rend heureux est souvent là, juste sous notre nez, dans l’instant présent. Ce sont toutes ces petites choses du quotidien et il suffit d’apprendre à se détacher de la tempête pour les contempler… Enfin.. j’dis ça… C’est plus facile à écrire qu’à faire, non?

  18. Un si joli post rempli de vérités. Ma maxime depuis toujours ? la vie est belle. Car la vie est faite de joies, de peines, de réussites mais également d’échecs.

  19. Merci pour ces mots Anne-Solange,
    J’aimerai à mon tour partager avec toi ma dernière lecture en date qui fait écho à ma marotte du moment : LA CONFIANCE (voie ouverte vers le bonheur auquel tu fais allusion !)
    C’est « Une vie en confiance : dialogues sur la peur et autres folies » de Christophe Massin.
    Passe une belle soirée, Aude

  20. Wow ! Tout ce que tu dis dans ton texte vient me chercher si profondément ! Je me retrouve dans tes paroles. J’ai l’impression que ton texte représente ce qu’ait ma vie en ce moment ! Une recherche perpétuelle du bonheur, de courir à gauche à droite pour essayer de trouver le bonheur, mais sans jamais l’atteindre ! Je mets toujours l’accent sur le futur, je stresse pour mille et une choses, en me disant que je serais plus heureuse en ayant accompli tel ou tel choses. Avant de lire ton texte, ça n’allait pas bien du tout pas juste dans ma vie en général, mais en ce moment précis, cette journée ne va pas bien. Ton texte m’a donné l’espoir, ton texte à donner un sens à mon mal-être… J’ai l’impression que tu as mis des mots sur ce que je n’arrivais pas moi-même à décrire.
    Merci ! Sans le savoir, ton texte m’a permis d’aller un peu mieux et de réaliser ce qui n’allait pas !

  21. Merci pour cet article Anne-Solange. C’est vraiment les mots dont j’ai besoin en ce moment… Tu me fais entrevoir des horizons nouveaux… Je vais peut-être enfin arrêter de chercher Le bonheur pour me concentrer sur ce que j’ai. MERCI.

  22. La phrase sur le bonheur qui m’a personnellement sorti de mon hypnotisme, c’est celle d’Amma:

    « Le bonheur est une décision ».

    Ben ouais, tout simplement :)

  23. Ah cette fameuse quête du bonheur….. je pense que c’est une illusion dans la mesure où nous avons tendance à visualiser le bonheur comme une fin en soi, un objectif à atteindre.

    Si l’on change d’état d’esprit et que l’on perçoit le bonheur plutôt comme le voyage en lui-même, et non la destination, un état d’être plutôt qu’un résultat à avoir, déjà on s’en rapproche à mon avis :)

    Et si le bonheur faisait souffrir d’ailleurs ?http://www.bychouchouetloulou.com/voici-pourquoi-le-bonheur-fait-souffrir-regardez/

    Loulou

  24. coucou,

    je t’avoue que je connaissais pas ton blog et aujourd’hui, rien qu’avec un article, je suis éblouis par ce texte, je trouve que tu a tout à fait raison et j’ai pris énormément de plaisir à lire ce post !

    J’ai eu la chance, un jour, de rencontrer une personne qui me disait exactement la même chose que toi, c’est vraie que quand on est tous le temps négatifs, on ne voit pas les bonnes choses devant nous,

    ce texte m’a fait prendre conscience de pleins de choses alors je te remercie, bonne continuation & des bisous :)

  25. Cet article me laisse perplexe…Comme si tout ce que à quoi je croyais venait d’être remis en question…

    Effectivement, je me reconnais beaucoup dans le  » Quand j’aurai réussi ça, je serai désormais plus heureuse… », « quand j’aurai accompli telle chose, ma vie pourra enfin être réussie »

    J’ai toujours pensé et je crois encore, d’ailleurs, que lorsque réaliserai mon projet le plus cher et pour lequel je me bats depuis des années ( devenir rédactrice web ou print, écrire des lives; en gros, vivre de ma plume), ma vie sera enfin comme je veux et je serai ENFIN complètement heureuse, complètement épanouie et enfin SEREINE.

    Ca me fait tout bizarre de lire que même en ayant écrit des livres, en tenant un blog à succès, tu n’étais pas heureuse. Je suis toute chamboulée, car, souvent, il m’arrivait de trouver que, quand même, tu menais une vie géniale, car tu avais réussi là où pour l’instant, j’ai toujours échoué…

    C’est dingue…Je ne sais pas quoi penser…

  26. Cet article me parle tellement!
    Moi aussi, j’ai tendance à définir des objectifs à atteindre pour avoir ma vie idéale et être heureuse mais je remarque qu’à chaque fois que je réussissais un truc, je pensais: « cool, j’ai réussi! Je fais quoi ensuite pour être heureuse? »
    J’apprends à me soigner et à poser de l’amour dans toutes les zones d’ombre de ma vie, ça demande du travail intérieur tout ça. ^^’
    Ton article me rappelle presque ce proverbe: « c’est en cherchant à éviter son destin qu’on l’accomplit. » Truc de ce genre.

  27. Un joli texte qui tombe à pic. J’ai découvert ton blog sur celui d’une Chic Fille, et quelle belle surprise. Ce que tu dis dans ce post est tellement vrai, tu as trouvé les mots juste pour exprimer certaines choses que je pensais mais n’arrivait pas exprimer. Et puis cette vision du bonheur, j’en avais besoin, besoin de lire ces mots plein de positivisme. Un grand grand merci à toi, et félicitations pour ce que tu écris.
    Merci, :)

  28. Superbe article que je découvre avec plaisir et qui fait vibrer ma corde sensible. Comme toi, je crois que le bonheur est aussi dans la difficulté, car elle transcende notre vie ! On a trop tendance à se focaliser sur les résultats, alors qu’au fond, le processus est tellement enrichissant :) bref, on a du pain sur la planche, mais ça vaut le coup ! Merci ;)

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