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Petit précis de gastronomie domestique

C’est marrant ça. Parce qu’aujourd’hui je vais vous parler d’habitudes, alors que je déteste ça, les habitudes. Quelle qu’en soit la cadence (quotidienne, hebdomadaire, annuelle), le simple fait d’avoir une obligation régulière me donne envie d’aller me terrer dans un sombre recoin du monde et qu’on me laisse tranquille.

Ma grand-mère paternelle au contraire ne cessait de professer les mérites de l’Habitude et je ne compte plus les fois où un sentencieux « l’habitude est une seconde nature » surgissait au détour d’une leçon de vie. Mettre le réveil tous les jours à la même heure, commencer la journée par dix minutes d’étirements, manger un petit déjeuner équilibré, octroyer trois heures chaque jour aux tâches ménagères et une pour le repas de midi, boire un demi verre de whisky additionné d’eau pétillante à l’apéritif pendant le journal de treize heures, ne pas manger trop gras trop sucré trop salé, fumer UNE cigarette en faisant la vaisselle, faire une petite sieste de vingt minutes pas une de plus… vous voyez le tableau. En un mot comme en cent, mon adorable grand-mère avait cet insupportable côté « bonne élève du Miracle Morning » avant l’heure. Le mot « routine » si abondamment utilisé aujourd’hui (my beauty routine, my healthy routine, my jesaispasquoi routine) aurait certainement fait partie de son vocabulaire si elle avait été une femme de ce début de siècle.

J’aimais mes grands-parents de tout mon coeur. Pour autant, leur vie faite de cette succession de rituels de type « un demi rocher Suchard à 21h30 pendant la pause publicité coupé avec le petit couteau doré qui se trouve dans le deuxième tiroir du bar, au deuxième rang au fond », bien que très romanesque, me paraissait à la limite du supportable. Et s’il y a bien une chose que je ne souhaitais pas hériter d’eux, c’était de cette fameuse seconde nature érigée en mode de vie.

Pourtant, ce dont je vais vous parler aujourd’hui commence bel et bien à entrer dans la catégorie de ce qu’on nomme « les habitudes » et ma grand-mère chérie doit bien rire d’où elle est en me regardant écrire ces lignes. Car je suis forcée d’admettre ceci : les semaines où, pour une raison ou une autre mon habitude passe à la trappe, la qualité de notre semaine en pâtit.

Aujourd’hui les amis, nous allons parler Batch Cooking.

Aussi appelé « meal prep » chez nos amis anglophones, le batch cooking désigne moins le fait de préparer ses repas à l’avance comme on a tendance à le penser, qu’à « s’avancer » au maximum durant une longue séance de cuisine un jour dans la semaine (pour moi, le dimanche matin après le marché) pour avoir chaque jour un minimum de choses à faire le reste du temps : se contenter de cuire les pâtes, réchauffer ou mixer la soupe, assembler les différents ingrédients d’une salade, etc….

On parle beaucoup de batch cooking en ce moment, car il apporte une réponse au manque de temps généralisé dont souffrent les foyers. Mais c’est loin d’être son seul atout. Par exemple : nous mangeons mieux, que ce soit en termes qualitatifs ou gustatifs. Nous mangeons même beaucoup mieux. Nous dépensons aussi beaucoup moins. Enfin, notre réfrigérateur termine sa semaine à peu près vide, ce que je considère comme une victoire notable sur des années de gaspillage alimentaire que je ne parvenais pas à contrôler et qui pourtant me minaient.

Bref, chaque fois je me livre à une séance de batch cooking le dimanche matin, la semaine a littéralement une saveur différente.

exemple

Une semaine de dîners à la mode batch cooking

Jour 1

Jour 2

Jour 3

Jour 4

Jour 5

Jour 6

Le problème des semaines "sans"

J’aime sincèrement cuisiner. Le brunch du dimanche est un classique pour nos proches. Et l’idée de passer une journée en cuisine pour un anniversaire me ravit. En revanche, j’ai remarqué que durant la semaine, que ce soit le midi ou le soir, ma tête est occupée ailleurs. Ainsi, le moment où je commence à m’interroger sur ce que je vais cuisiner coïncide souvent avec le moment où j’ai déjà très faim. Et je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, quand j’ai faim, j’ai faim maintenant. Pas pour dans trois quart d’heure. Pas pour dans « le temps de préparer un curry de légumes avec du riz » ou « une tarte salée et une petite salade ». De toute façon, je n’ai nullement la tête à me montrer créative car je suis irritée et impatiente (quel plaisir ce doit être de partager ma vie, n’est-ce pas ?), et mon cerveau ne veut plus entendre parler que d’une chose : ce qui sera le plus vite sur la table. Par exemple des oeufs au plat et un bout de fromage. Ou des pâtes à l’ail. Ou du riz à la tomate.

Toute chose délicieuse certes, mais impliquant généralement beaucoup de féculents, pas mal de gras et assez peu de légumes, en particulier l’hiver où la plupart d’entre eux doivent être cuits et apprêtés.

Dans ces circonstances, je dois aussi faire face à un autre problème : la probabilité que je coule des yeux suppliants à mon aimé dans l’espoir qu’il suggère une commande de pizza, burger ou autre curry indien est alors à son apogée. Celle que je me sente la maîtresse de maison la plus nulle de l’histoire culmine quant-à elle à un bon 150%. Et dois-je mentionner l’insatisfaction qu’il y a à gober des milliers de calories dans un repas qui ne nous fait qu’à moitié saliver et ne se trouve sur la table qu’en réponse à une insondable paresse ?

C’est pourtant hélas un schéma assez récurrent à la maison.

Avec un batch cooking dominical, en revanche...

À l’opposé de ce sombre tableau, un soir impliquant une pré-préparation à la mode batch-cooking a des airs de « qu’est ce qui te ferait plaisir ce soir, chéri ? Un Bouddha bowl ? Une fricassée de nouilles aux champignons marinés et aux cacahuètes ? Ou tu serais plutôt sur une salade quinoa/feta/kale/houmous de betterave/noisettes torréfiées ? » Je n’exagère même pas : c’est précisément le programme de la semaine. (Ceux qui s’intéressent déjà à la question auront certainement reconnu les recettes d’automne

du génial batch cooking végétarien de Clotilde Dusoulier)(je vais vous en reparler).

Vous conviendrez sans doute avec moi qu’il existe un monde entre ces deux versions de notre vie familiale et que la deuxième est un poil plus alléchante que la première.

Alors donc. Comment ça se passe cette affaire-là, concrètement ?

Principes de base (et de débutante)

À la fin d'une séance de batch cooking

Il y a déjà des années que je prépare en fin de semaine une bonne portion de légumineuses et un volume équivalent de céréales pour composer le midi des salades rapides. Pourtant, il y a un monde entre ces petites anticipations et une vraie séance de « meal prep ».

Je vous livre donc les quelques règles que j’essaie de respecter pour chaque séance.

Écrire mes menus à l’avance afin d’avoir une liste de courses précise et m’assurer qu’une même préparation conviendra pour deux recettes minimum, trois idéalement (ex : les champignons peuvent être marinés, sautés, consommés crus dans une salade). Je compte 4/5 dîners pour deux et 4/5 déjeuners. Ce qui nous laisse deux jours pour les repas pris à l’extérieur ou les repas à la maison avec des amis, ou les envies subites de burgers/frites/pizza/restes non prévus. En pratique : je me réfère presque toujours aux batch cookings saisonniers de Clotilde qui sont parfaitement expliqués, réjouissants pour les papilles et pleins d’idées qui ne m’auraient jamais traversé l’esprit. Puis je les adapte à ma sauce. En fonction aussi de ce qu’il y avait au marché le matin ou à la ruche, de ce qui reste dans le réfrigérateur etc…

Réfléchir à l’équilibre de mes plats. Comme je suis végétarienne, j’ai pris l’habitude de faire attention à jongler correctement avec les différents aliments dont le corps a besoin. Ainsi : beaucoup de légumes (crus et cuits), des légumineuses, des céréales et une source de bon gras – souvent la sauce.

Choisir les petites choses qui viendront agrémenter les plats dans la semaine : oléagineux grillés (cajou, pignons de pin, noisettes…), herbes fraîches, fromage, fruits secs etc… De sorte que d’un jour sur l’autre, mon assemblage n’ait pas la même saveur.

Préparer à l’avance tout ce qui peut l’être. Cette dernière information peut sembler redondante puisque c’est exactement le principe du batch cooking, pourtant je remarque qu’il m’arrive régulièrement, en cours de semaine de me dire que j’aurais pu préparer telle ou telle chose en amont (cuire ces légumes ou les entreposer ensemble et préparer mon mélange à l’avance dans un saladier par exemple).

En pratique, le jour de la préparation...

Faire cuire une bonne quantité de légumineuses (lentilles, pois chiches…)

À peu près le même volume de céréales (moins, si je prévois des pâtes ou des pommes de terres dans la semaine)

Couper et éplucher tout ce qui peut l’être côté légumes : laver et essorer une salade, parer et détacher un chou fleur en fleurettes, laver et couper des champignons, nettoyer et râper des carottes… Je m’abstiens, en revanche, pour des légumes prenant un temps de préparation des très petit comme couper des ranches de courgettes crues (j’en mets partout) et des tomates (qui résistent moins bien une fois coupées) ou des dés d’avocat.

Confectionner les sauces. J’appelle « sauce », tout ce qui vient en assaisonnement d’un plat : vinaigrette, sauce pour des pâtes ou du riz, marinade…

Soigner les « cerises sur le gâteau » : griller et concasser des noix de cajou, préparer une marmite de légumes cuits à manger froid durant la semaine, faire un houmous de légumes racine X ou Y, préparer quelques chips de légumes pour le croquant dans la salade… bref, toutes ces choses qu’on n’a que rarement le courage de faire au dernier moment, mais qui transforment un plat un peu simple en petite aventure gustative.

Combien de temps pour une séance ?

Je compte deux bonnes heures, parfois un peu plus. Mais je prends tout mon temps et je ne cherche pas à optimiser Cuisiner est un plaisir et il est important pour moi que ce moment ait quelque chose de vraiment agréable. Je prends donc tout mon temps.

Points particuliers...

Voici à présent quelques points particuliers qui ont changé – en bien – avec le batch cooking :

La salade verte. L’idée même de laver et essorer une salade verte m’exaspère quand je prépare le repas du soir, alors que clairement, c’est une de mes parties préférées du dîner. Depuis qu’on s’occupe d’en nettoyer deux belles chaque dimanche, le problème est réglé pour la semaine (« on » à la maison, est le pronom qu’on emploie pour que l’autre fasse les choses à notre place. Exemple : « Il faut qu’on sorte les poubelles » signifie en réalité « Tu veux paaaaas sortir les poubelles ? »).

Les herbes fraîches. Les herbes fraîches sont une tannée à préparer. Pourtant, un stupide riz complet est immédiatement transfiguré par une poignée de hachis vert surmonté de deux ou trois noisettes grillées. Sans compter que les herbes lavées à la dernière minute restent humides et difficile à hacher convenablement. Ainsi le dimanche est désormais jour de lavage/séchage pour les herbes, qui sont ensuite soigneusement triées afin de séparer les brins trop abimés ainsi que les feuilles pourries ou qui menacent de l’être. Enfin les tiges sont recoupées de quelques millimètres, puis plongées dans un verre d’eau ; traitement qui leur permet de demeurer fringantes pendant dix à quinze jours. Honnêtement, les herbes, sont souvent la dernière partie de mes séances de batch cooking, celle que j’essaie toujours mentalement d’esquiver parce qu’elle me prend un temps fou. Pourtant quel plaisir, le soir, de saupoudrer quelques feuilles de ci ou ça sur mes plats, juste avant de les servir.

Les marinades. Jusqu’à présent les marinades ne faisaient pas partie de ma vie. Ne cuisinant rien à l’avance, ce mode de préparation était écarté de fait. Pourtant je découvre les délices des champignons marinés. Du kale qui n’est jamais si bon qu’après avoir reposé dans une bonne vinaigrette pendant un jour ou deux (si vous faites partie des déçus du chou kale à cause de la dureté de ses feuilles, essayez, en plus de le masser vigoureusement pendant quelques minutes – étape indispensable pour du kale cru ou cuit – de le laisser reposer quelques heures dans une vinaigrette avant de le déguster). Des carottes qui se bonifient après quelques heures passées à ronronner dans une sauce citronnée… Et je ne parle pas du tofu ou des légumes à faire rôtir. Bref, tout un monde qui s’ouvre.

La sauce de salade. Je l’ai longtemps jugée si rapide à préparer que l’idée de s’avancer sur ce genre de chose me paraissait relever du vice : erreur ! C’est même justement sur ces petites choses qu’il est le plus malin de s’avancer ! Là encore, le gain de temps est précieux et je peux même m’offrir le luxe d’en préparer de deux ou trois sortes différentes. Enfin, ce qui a aussi son importance : je n’utilise plus que ce dont j’ai réellement besoin au jour le jour (contrairement à une vinaigrette que je prépare directement au fond du saladier et s’il y en a pour quatre, eh bien… vaille que vaille, tant pis pour le gras).

Les sauces et les pâtes. Je peux aussi m’avancer sur une sauce tomate qui accompagnera par exemple des pâtes durant la semaine, une compotée de légumes type « ratatouille » qui sera aussi bonne chaude que froide (si j’ai assez, j’en profite même pour congeler une ou deux portions). Je peux aussi facilement me lancer dans une pâte en vue d’une tarte salée.

Les couteaux. Car en effet, tant qu’on en est à se coller une habitude sur les bras, j’en profite aussi pour aiguiser mes couteaux (j’ai une passion dévorante pour l’affolant tranchant de couteaux parfaitement aiguisés). L’air de rien, cela permet bla bla bla les bons outils, vous connaissez la chanson.

Et au quotidien ?

Le jour même je n’ai plus qu’à assembler, mettre à cuire ou simplement à réchauffer. C’est certain, le temps passé en cuisine chaque jour n’est pas nul, mais l’énergie qu’exige la préparation d’un curry de légumes où tout est déjà lavé, coupé et même mélangé est très faible en comparaison de ce que représente le temps de préparation du même plat « from scratch« .

Question équipement, le batch cooking n’a créé aucun besoin particulier. J’ai toujours le sentiment de ne jamais posséder le bon contenant pour entreposer mes préparations au frigo, mais il me semble que c’est un problème insoluble et que finalement, j’ai à peu près ce qu’il me faut.

Ah ! FAUX ! J’ai investi hier dans une application « minuteur » que je n’ai pas encore essayée, mais qui, pour 1,35 euros, me permettra désormais de lancer plusieurs minuteurs à la fois, donc de surveiller en parallèle plusieurs préparations, par exemple : des carottes vapeur (15/20 min), du chou fleur au four (30min), des lentilles corail (quelques minutes) et du quinoa (20 minutes).

Cela dit, même si je commence à me sentir à l’aise avec cette façon de cuisiner, il me reste encore pas mal de pistes d’amélioration. Je pense notamment à la conservation des aliments qui demeure une source constante d’inquiétude. Pour le moment, je n’ai aucun accident à déplorer, mais c’est un sujet sur lequel il va falloir que je me documente sérieusement.

Mais le plus important reste pour moi d’apprendre à jongler entre différentes recettes permettant de varier les plaisirs gustatifs de la semaine. Si je n’y prends pas garde, les menus peuvent vite se ressembler et l’hiver, en ce sens, sera un vrai défi car je tourne assez vite autour des mêmes saveurs.

Envie de vous lancer ?

Je ne saurais trop vous recommander deux sources, pour commencer votre expérience en ce domaine : la section batch cooking du blog de CélieMiss Blemish, qui est une mine d’or pour tout ce qui concerne les information pratiques liées à l’organisation des séances de batch cooking. Elle a vraiment pensé à tout et ses billets sont parfaitement organisés. En plus elle y partage des recettes simples et très faciles à suivre, qui aident à comprendre comment s’y prendre. 

L’autre ressource francophone incontournable, je l’ai déjà mentionnée : c’est le blog de Clotilde Dusoulier, Chocolate and Zuccini et notamment ses billets dédiés au batch cooking où vous pouvez vous contenter de suivre chaque étape pas à pas, depuis la liste de courses jusqu’aux recettes et à la manière de terminer leur préparation le jour J. L’autre chose que j’aime sur le blog de Clotilde, c’est que j’y découvre toujours des nouveautés : nouvelles saveurs, nouvelles façon de marier certains aliments. Ainsi, il y a toujours une part de surprise et d’aventure (souvent, je garde la recette qui m’enthousiasme le plus pour la fin de la semaine).

Enfin, sachez que le sujet est à la mode (ce que j’ignorais) : lors de mon dernier passage en librairie plusieurs livres sur le sujet se plaçaient en tête de gondole. Aucun ne traitait spécifiquement de cuisine végétarienne, j’ai donc passé mon chemin. Néanmoins, j’ai attentivement feuilleté chacun d’entre eux et voici les références de ceux qui m’ont semblé particulièrement bien faits et complets (sans surprise, chacun des gros éditeurs français s’est emparé du sujet, à vous de savoir quelle maison a votre faveur). Vous pouvez cliquer sur les images pour accéder à la fiche Amazon et les commander.

Ma petite sélection de livres

La révolution Batch Cooking de Anne Loiseau - Larousse

En deux heures je cuisine... de Caroline Pessin - Hachette

Mes premiers pas en Batch Cooking de K. Black - Marabout

Note : les liens ci-dessus font partie d'un programme d'affiliation

Vous trouverez aussi beaucoup de vidéos en anglais sur ce thème, en faisant une recherche sur Youtube. J’y ai prêté jusqu’à présent une attention moindre car elles sont souvent destinées au repas du midi, quand on le prend sur son lieu de travail, ce qui n’est pas mon cas (je travaille à la maison).

Cette fois, je crois avoir fait un bon tour de la question, mais je me ferai un plaisir de compléter ce long billet ou de poursuivre sur ce thème si vous avez des interrogations. Bien entendu, vos conseils, ressources et votre expérience sur le sujet seront lues avec beaucoup d’attention. Bonne journée !

16 réflexions sur “Petit précis de gastronomie domestique”

  1. Merci beaucoup pour cet article. C’est également une façon de faire qui m’intéresse. Bon bien sûr la problématique est un poil différente à la maison avec trois petits loulous et les particularités de chacun (HUM) mais c’est une manière de concentrer la charge mentale sur un seul jour et pas sept (dans mon cas ce sera plutôt une séance de cuisine le dimanche, et une le mercredi).
    Et l’habitude… l’habitude, c’est aussi un moyen de se libérer de l’espace pour la création !

  2. Super cet article! Je pratique pas du tout. Mais ton idée d’avoir toujours les petits plus qui font la dofference Est convaincante. Merci :)

  3. Article super intéressant, je tends moi aussi vers cela, parce que le soir je n’ai aucune envie de passer du temps à préparer des légumes…je me retrouve vraiment dans ton témoignage !
    Merci
    Alice

  4. J’aime cuisiner mais comme beaucoup de monde, comme ty le dis, le soir après le boulot, on a moins le temps, plus faim et ça peut vite se tourner vers des pâtes ou du riz (à la campagne les livraisons sont (très) limitées et nous achetons rien de fait.) Prévoir les repas de la semaine à l’avance me pose un pb : à force de fureter sur les blogs culinaires ou tout autre support parlant de bouffe ou de bouffe, j’ai envie de faire assez rapidement ce que j’ai vu. De ce fait ne plus avoir envie de ce qui a été préparé le dimanche précédent. J’ai coupé la poire en deux en préparant le repas du lendemain la veille. De préférence au four, le plat est comme ça cuit pour notre arrivée. Je prépare le repas après le diner, avec beaucoup moins de pression sur le timing.

  5. Nous on se contente de faire nos menus + course et de fait on passe moins de temps en cuisine car plus besoin de plonger dans ses placards / frigo pour se demander ce qu’on va manger !

    Dans un autre registre j’imagine que tu connais le podcast Oui change ma vie de Clotilde Dussoulier ?

  6. Quel plaisir de te retrouver sur ton blog. Un article qui prend le temps de parler, de décrire, d’ajouter des anecdotes, de bien écrire… Merci et j’espère à très vite ici :)
    A ce propos, as-tu des blogs, sites, qui te touchent, que tu aiment lire, qui t’inspirent et que tu veux bien partager ? Je trouve internet bien creux, bien vide ces derniers temps… à part être une cible de marketing, je ne croise plus beaucoup de personnes qui m’inspirent et me touchent.

    Je te souhaite un superbe weekend rempli de joie !

  7. Je suis aussi une adepte du Batch Cooking, pas que ce soit du pur bonheur, mais comme tu le dis si bien, cela permet de ne pas trop se poser de questions le reste de la semaine.
    Pour la conservation, j’ai investi cette année dans un Be Save de Guy Demarle, qui met sous vide dans des boites en verre avec un système de valve adapté. C’est tout simplement génial et tu conserves longtemps tes préparations.
    Bon weekend !
    Elisa

  8. Coucou
    Je pratique depuis un an les repas fait à l avance pour 4 joirs, je ne savais pas que ça portait un nom;)
    Mais je sens que je peux vraiment m améliorer en rentabilité car pour le coup cuisiner n est pas un plaisir pour moi! Alors merci pour ton article et les differentes sources que tu cites ;)

  9. J’adore tes articles …toujours interessants, agréables à lire. Ton sujet rejoint mon soucis d’organisation et il est parfaitement clair. Bref, un plaisir de te lire ici et sur insta. Tres bon week end

  10. Frédérique S.

    Bonjour Anne Solange. Merci pour cet article qui donne très envie de s’y mettre ! Ici aussi on essaye de limiter le gaspillage et la perte de temps et on se lance progressivement dans ce genre de préparation à l’avance. Par contre moi aussi je me pose des questions quant à la conservation des aliments. Si tu en apprends plus je suis très intéressée par tes conseils ! Et dernière petite interrogation, est ce qu’en coupant les aliments à l’avance on ne perd pas tous les nutriments ? Merci pour ton retour si tu en sais plus. Bon week-end et bon batch cooking demain
    Ps: trop contente de retrouver tes articles !

    1. C’est exactement ce à quoi j’ai pensé en premier : la perte de vitamines de légumes coupés/tronçonnés/ »cubés » à l’avance… Sur ce coup-là, je ne suis pas aussi enthousiaste. J’ai résolu une partie de ce problème en achetant des poches de surgelés. Au moment de la préparation, je gagne un temps fou et les vitamines sont préservées puisque tout a été découpé « sur place » après cueillette et surgelé dans la foulée. Le prix ? je ne pense pas y perdre ; les épluchures que je n’ai pas (en appartement je ne fais pas de compost) compensent ? Ok pour la salade (radis, choux fleurette,…) et tout le reste, je le fais aussi.
      Heureuse de retrouver ce blog qui manquait tant ! Il est de plus en plus abouti, je trouve.

  11. Merci pour cet article intéressant et agréable ! Pour ma part, je suis un peu dubitative concernant le batch cooking, car je m’intéresse aux principes de l’ayurveda ou de la médecine chinoise en cuisine… qui rejettent complètement la cuisine préparée à l’avance pour cause de disparition des vitamines et minéraux ! Après je triche tout de même avec ces principes puisque je me congèle des portions de ce que je cuisine pour les jours de flemme… Bonne journée

  12. Super article. J’ai décidé en cette rentrée d’établir mes menus pour la semaine et si je pouvais en plus m’avancer dans leur préparation surl’idée du batch cooking ce serait top!

  13. Je le fait (à peu près) sans savoir que ça avait un nom ! Quand je rentre du marché ou de la cueillette je prépare toujours les légumes (sinon ils finissent par moisir au fond du frigo) je nettoie, je trie, je coupe… Je ne sais toujours pas ce que je vais en faire mais ça m’avance (soupe 20min dans le soupe maker ou légumes rôties sobt mes favoris l’automne). je n’arrive pas à prevoir mes menus 1 semaine à l’avance mais j’ai arrêté d’essayer je pense que ça ne nous correspond pas vraiment, et juste comme ça on ne mange jamais de plats industriels et pour le gaspillage on a adopté 2 poules !

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