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Avec des « si seulement… »

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Qu’est-ce qui vous manque, à vous, dans votre vie ? Quand était-ce, la dernière fois que vous avez commencé une phrase par « si seulement… »? Peut-être que ce qui vous manque en ce moment, c’est l’argent nécessaire pour avancer dans vos projets. Peut-être que ce qui vous manque, c’est du temps pour accomplir ce que vous voudriez. Ou encore une famille aimante, un compagnon de route, la venue tant espérée d’un enfant, un travail plus épanouissant… on a tous quelque chose qui nous fait parfois dire qu’on serait plus heureux, si seulement.

Ce qui me manque à moi en ce moment? Je peux vous le dire, après tout pourquoi en faire un tabou : un enfant (et aussi dix ans de moins, une maison au bord de l’eau, des cuisses fermes, un retentissant succès professionnel qui me rende riche une bonne fois pour toutes… ceci afin de pouvoir m’offrir une éternelle jeunesse, la maison au bord de l’eau, les cuisses de Kyla Itsines etc…). Il se peut que le mois prochain, je fasse pipi sur un petit bâton qui imprimera enfin les deux traits tant attendus. Il se peut aussi que ne cela ne se produise ni demain, ni jamais.

Quel que soit le vôtre à vous, de manque, je suppose que la société ne se prive pas de vous rappeler combien c’est essentiel et à quel point vous avez raison de souffrir. Voire : à quel point vous devriez en souffrir encore davantage. Cette manière, par exemple, de louer votre courage ou de saluer votre optimisme à toute épreuve quand vous prenez les choses avec philosophie… même les encouragements sont parfois une manière de vous rappeler qu’aux yeux de tous, un grand malheur vous frappe. Cultiver le manque est l’une des clefs de voûte de la société de consommation, mais à bien y réfléchir, c’est aussi l’un des piliers de la société tout court. On n’aime pas vous savoir trop bien dans vos baskets.

Que vous manquiez d’argent, d’une santé parfaite, d’un enfant, de beauté, de jeunesse et même d’une bonne santé… le monde n’attend qu’une occasion pour vous prendre en pitié, vous aider à considérer en quoi votre vie n’est pas totalement réussie. Parfois, il attend même de vous une amertume de bon aloi. On aimerait clairement vous voir raser les murs quand vous n’êtes ni assez riche, ni assez beau, ni assez conforme au modèle établi. J’ai souvent remarqué que la bienséance, si j’ose dire, voudrait que je sois dévastée, obsédée par cette maternité en creux. Asphyxiée, littéralement, par le Manque. Avec bien sûr une place de choix pour sa meilleure amie, la Culpabilité.

Parce que j’ai le sourire, on aurait même tendance à me soupçonner de « ne pas le vouloir assez » cet enfant, ou « de ne pas le vouloir vraiment » . Bref, il y a clairement de ma part une absence de détresse tout à fait suspecte. À ce stade de la lecture, vous vous attendez d’ailleurs peut-être à des aveux de type : « Oui, je suis dévastée au fond de moi etc… ».

Sauf que rien ne m’oblige à être dévastée. Et vous non plus, rien ne vous force à l’être, quel que soit ce qui vous manque aujourd’hui. On peut manquer de quelque chose d’important et rester globalement heureux. Pas heureux malgré tout. Ni heureux quand même. Heureux point.

Rien ne nous force à définir notre vie par ce qui lui fait défaut.

Chaque fois que l’on se dit : « si seulement… », on va au devant d’une souffrance inutile. Parce qu’elle ne change rien au problème (aucun soupir n’a jamais résolu la moindre difficulté) et qu’elle anéantit sur son passage tout ce qui vaut la peine d’être considéré. Sans compter qu’il y a là un dangereux engrenage, car chaque « si seulement… » en entraine immédiatement un autre, lorsque par hasard il se trouve finalement satisfait. 

Ainsi, de « si seulement » en « si seulement », on ne se donne finalement jamais aucune chance d’être heureux. Et pendant ce temps-là, le compteur tourne. Car même quand elle est très longue, ça reste court, une vie. Et ça peut s’arrêter à tout instant. Ma croyance – rien ne vous oblige à la partager, même si je vous assure que depuis que je vois les choses sous cet angle, tout a changé pour moi – est que nous sommes là pour faire la plus belle expérience possible de la vie qui nous est confiée, dans les conditions qui nous sont données. J’ai la conviction que la recherche de son propre bonheur est la seule option raisonnable. La société entière concoure à vous faire croire que c’est une ineptie, mais c’est justement ça que moi je trouve suspect.

Quel que soit ce qui nous manque, rien ne nous oblige à considérer le verre à moitié vide. Ni même à moitié plein, d’ailleurs (cette terrible expression qui suppose toujours que votre vie n’est qu’à demi quelque chose). Le verre, est souvent bien plus plein qu’on ne veut l’admettre, si l’on considère tout ce à quoi on ne prête même plus attention tant certaines choses nous semblent naturelles lorsqu’on en a pris l’habitude. C’est sans doute ce que m’a appris cette longue attente d’un enfant.

Si vous vivez dans l’abondance financière, cela vous semble sans doute normal de réserver des billets pour vos prochaines vacances. Si vous avez reçu une solide instruction cela vous paraît naturel de pouvoir débattre avec n’importe qui de n’importe quel sujet. Si vous vivez entourée d’une famille aimante, quoi de plus banal qu’un coup de fil de votre mère qui raccroche en disant qu’elle vous aime? Que vos enfants se portent bien, que vous viviez en parfaite harmonie avec votre compagnon de vie, que votre visage soit agréable à regarder, que votre corps soit parfaitement fonctionnel… quoi de plus normal, n’est-ce pas? On finit vite par l’oublier, mais ces bienfaits qu’on ne voit même plus constituent précisément le « ce qui manque » de tant d’autres.

Jour après jour, j’apprends à regarder combien mon verre est plein. Et plus j’apprends à le faire (en développant mon sentiment de gratitude, par exemple), plus mon verre se remplit. C’est un exercice qui demande de la pratique, évidemment. Cela ne vient pas tout seul, mais croyez-moi, c’est un jeu qui en vaut la peine.

Nous avons tous vécu, je pense, ce moment terrible : lorsque nous avons la conviction que ce dont nous manquons gâche irrémédiablement tout le reste. On a le droit de souffrir, bien sûr, il ne s’agit pas de nier cela. Et quand on n’arrive pas à faire autrement, il est bien inutile de venir en plus se couvrir de reproches. Mais n’oubliez pas non plus que vous portez en vous les ressources pour vous affranchir de tout ça. Alors ne laissez personne s’autoriser à vous faire croire que votre vie est seulement à demi réussie. Surtout pas vous-même. Vous avez parfaitement le droit de penser que votre vie est extraordinaire.

PS : l’illustration de ce billet représente un portrait de nous trois (David, Malo, notre chat et moi) réalisé par Geneviève Godbout. Le sujet de ce portrait était justement celui-ci, nous rappeler tous les jours que notre verre est déjà bigrement bien rempli… Et qui sait si demain il ne le sera pas encore davantage? :)

97 réflexions sur “Avec des « si seulement… »”

  1. Merci d’être ce que tu es, et surtout de le partager ici.
    Cela fait quelques petites années que je te suis, et tout ce que tu écris résonne de beaucoup d’échos en moi.
    Cette douce sensation de me reconnaître dans tant de tes mots. Comme un réconfortant « je ne suis pas seule », qui fait du bien, qui donne envie d’avancer.
    La vision du bonheur que tu nous décris aujourd’hui, je tâche de m’y astreindre chaque jour. Pas toujours facile sous le poids des Autres.
    Alors encore une fois merci pour tes textes toujours délicats, justes, et qui, pour ma part, ont le joli hasard de tomber pile quand j’ai besoin de les lire :)

  2. C’est tout à fait le billet que j’avais besoin de lire en ce 1er Novembre pluvieux ;) Quelle belle philosophie de vie !

  3. Merci de nous rappeler qu’il vaut mieux essayer de voir ce qu’on a plutôt que ce qui nous manque. De mon coté, il ne me manque pas quelque chose que je n’ai pas encore, mais plutôt des gens que j’ai perdu. Ce n’est pas toujours facile, mais je pense que c’est un peu le même principe que ce que tu essaie de faire. Mettre l’accent sur le bonheur d’avoir eu ces personnes dans ma vie, plutôt que sur le vide entrainé par leurs disparitions. Clairement, ce n’est pas évident, mais ça aide à garder la tête haute et le sourire au quotidien.

  4. Très beau texte et si vrai. 3 ans d’attente, de larmes et d’angoisse. J’aurais aimé avoir ta force à l’épique car avec le recul j’ai gâché 3 ans de la vie à ne profiter de rien. Quel gâchis, la vie était belle pourtant. Finalement il est arrivé et sa sœur sans qu’on ne s’y attende. La vie réserve des surprises il faut juste savoir les recevoir.

  5. Oh tu me fais doucement penser à un de mes livres préférés de philosophie dont le titre me sert souvent de mantra « La bonheur, désespérément ».

    Extrait : « Là où spontanément […] nous ne savons désirer que ce qui nous manque, que ce qui ne dépend pas de nous, il s’agit au contraire d’apprendre à désirer ce qui dépend de nous (c’est-à-dire apprendre à vouloir et à agir), il s’agit d’apprendre à désirer ce qui est (c’est-à-dire aimer) plutôt que de désirer toujours ce qui n’est pas (espérer ou regretter). » – André Comte-Sponville

    1. Hey ! Merci pour la référence du livre, je l’ajoute immédiatement à ma liste :)

  6. On a tous en commun la quête de liberté, le besoin d’aimer, la soif de reconnaissance.
    Les manques sont propres à chacun, et c’est bien souvent celui qui a un manque qui le gomme quand l’autre veut le souligner.

  7. Ton article m’a portée tant il est proche de ce que je ressens. Je nous crois ici pour voir la beauté autour de nous et en nous, pour chercher et trouver notre équilibre de bien-être. Je crois que plus que le bonheur (lui je l’ai déjà finalement), c’est l’apaisement que je cherche. Affronter les ennuis avec calme, parce que sous les ennuis, le bonheur est toujours là, ce n’est qu’une question d’angle. Rien ne manque réellement, si on ne lui mets pas ce poids, si on lui laisse la place de le pleurer puis d’avancer. Avoir la place d’exprimer la douleur, il me semble que c’est la clé pour voir ensuite toute la beauté et toute la joie qu’il y a, autour de nous et en nous.

    Je me lève, la pensée est laborieuse mais l’idée y est ;)

    1. Merci pour ton commentaire. Oui, c’est vrai que le mot « bonheur » reste très vague. Mais je vois très bien ce que tu veux dire. Souvent je me dis ça aussi, que mon souhait n’est pas d’éviter les épreuve, mais d’apprendre à les traverser avec calme et une forme de sérénité.

  8. Je n’ose laisser un commentaire car ce texte n’a besoin d’aucun ajout, d’aucune réflexion supplémentaire. On chasse les coquillages, les arcs-en-ciel, on prend tout ce qui nous vient de beau, on sourit, on chérit le moment et on regarde devant avec envie.
    En espérant pouvoir te voir bientôt pour papoter et boire des tasses de thé bien pleines, aussi pleines que nos vies.

    1. Oh oui !!!! Papoter et boire des litres de thé et parlant de la vie (ces moments que j’aime tant)

  9. Tellement vrai, si bien écrit… Wahou. J’adore ce billet, et vais le relire souvent je crois. Merci beaucoup.

  10. Il est très joli ce billet et ça va dans le même sens de ce que je me dis : nous sommes les seuls acteurs de notre bonheur. Même si on a le droit d’avoir des coups de blues, parce que ça nous fait encore plus apprécier ces moments ou tout va bien :)

  11. Parfois, on court, on court, on manque de temps, on se met la pression parce que justement il nous manque des choses… Et puis on s’arrête et on se dit : « Tiens, le titre de ce post m’interpelle, je vais le lire ! » Et… Voilà…
    Ce que tu écris est si juste et si simple ! A moi aussi l’expression du verre m’a toujours fait froid dans le dos ! Trouver un autre angle de vue ou bien même avoir simplement une vue d’ensemble sur sa vie pour apprécier ce que l’on a et en être reconnaissant.
    C’est tellement plus simple de ce morfondre… Le bonheur demande de l’investissement et du courage parfois.
    Ce défaire de la pression social, du regard qui se veut bien veillant de certains mais qui ne l’est pas et suivre son propre chemin… Tu as raison ça en vaut la peine mais si ce n’est pas toujours simple !
    Merci de prendre le temps de nous le redire, on oublie l’essentiel un peu trop souvent !
    Bref tout ça pour dire que ton post de ce matin m’a touché, m’a émue et me fait réfléchir…

  12. J’aime beaucoup ta façon de voir les choses, c’est un article touchant et inspirant. Par contre j’espère que tu te trompes quand tu affirmes que « le monde n’attend qu’une occasion pour vous prendre en pitié, vous aider à considérer en quoi votre vie n’est pas totalement réussie ». C’est peut-être l’impression que les autres nous donnent et je ne nie pas que ce soit ce que certaines personnes essayent vraiment de faire, sûrement pour se rassurer quant à leurs propres vies, mais je crois que la plupart des gens, ceux qui comptent en tout cas, veulent juste être là pour nous. Ils ont de l’empathie, ressentent ta peine, pas parce qu’avoir un enfant (/une maison/de l’argent/un mari/un boulot, etc.) est ce qui est attendu par la société, mais parce qu’ils comprennent TON manque, TON envie, TA frustration. Tu parles de bienséance, mais je pense, j’espère en tout cas, qu’elle laisse plus souvent place à la bienveillance.

    1. Merci pour ton commentaire. Oui, bien entendu, tu as raison. Notre entourage est généralement bienveillant, je me suis mal exprimée. Je parlais de « la société » c’est à dire des gens que nous croisons rapidement, qu’on ne connais pas toujours très bien… toute cette masse d’informations que l’on reçoit de manière diffuse, mais qu’on reçoit quand même sans toujours savoir précisément d’où elle vient. Notre entourage, c’est souvent tout le contraire :) C’est plein d’amour et de prévenance.

      1. Oui, je comprends… C’est difficile de ne pas se laisser influencer par les messages que l’on reçoit de cette « société », souvent en effet très dure, et pour le coup rarement bienveillante. En tout cas bravo pour cet article qui a eu je pense l’attention qu’il méritait :)

  13. Chère Anne-Solange,
    Merci pour ce billet qui vient de participer à mon constat personnel sur mon verre si bien rempli de bonnes choses.
    Rien dans mes « si seulement ». Rien qui me mette la rate au court-bouillon en tout cas.
    Oui, 10 ans de moins et des cuisses plus fermes seraient pas mal, forcément, mais pour le reste, tout va bien. Comme toi c’est ainsi que j’essaie de regarder l’existence (tu sais que j’ai bien peur que cela ne soit un excellent effet de la maturité qui nous fait pourtant souhaiter 10 ans de moins?), et cela change tout en effet.
    J’adore ce joli dessin de vous trois, il m’émeut énormément car je me dis que Mr Papillon et moi pourrions faire faire le même, avec Shali chat sur mon épaule, et que c’est le plus joli dessin du monde.
    Il me reste à te souhaiter de garder ce beau regard sur l’existence et sur ce qu’elle t’amène (ou pas).
    Vive les jardiniers du bonheur!!!

  14. Aix Parisienne

    C’est vraiq u’il n’y a absolument rien à ajouter…Ce tete est très bien écrit et nous serons nombreuses à nous y retrouver je pense….

  15. Juste merci pour ce billet qui me met du baume au coeur en ce lundi matin de rentrée, tes mots sont tellement justes, réconfortants et finalement plein de bon sens. Chaque jour j’essaie de profiter au maximum des petits bonheurs qui adoucissent le quotidien et en effet s’appesantir sur son sort ou se focaliser sur du négatif ne fait pas avancer les choses. Et j’adore l’illustration de vous trois pleine de tendresse ^.^

  16. Merci , tu es une belle personne et tu as raison, chercher son propre bonheur permet par ricochet d' »ensoleiller » les gens qui nous entourent comme ce billet que tu viens de publier. Sur ta route tout est possible. Et ma Grand-Maman disait: « rien ne se passe jamais comme on s’y attend, cela ne sert à rien de tout prévoir et de s’angoisser… ». Elle avait tellement raison! J’aimerais parfois avoir 90 ans ;-)

  17. Très joli article. C’est très beau ce que tu dis, et très intelligent également. Le bonheur à mon sens consiste à se contenter de ce que l’on a. Vouloir ce que l’on n’a pas rend malheureux.
    Cela dit, je te souhaite de tout coeur d’avoir ton bébé.
    Amandine, une maman blogueuse débutante.

  18. Merci pour ton texte, je tente de vivre comme cela, en essayant de ne plus me prendre la tête avec ce que je ne peux changer,être heureux de ce qu on a c’est la clés de tout! Je e souhaite néanmoins de tout mon cœur d obtenir ce petit plus qui te manque.

  19. Merci pour tes mots qui font tant de bien à lire et qui résonnent comme un écho à ce que je vis aussi…
    L’attente, le manque, la frustration, la culpabilité, la colère, le désespoir… et puis finalement, réaliser que la vie est toujours aussi belle à deux. Savourer chaque moment à nous, danser, rire, VIVRE…
    ça semble si facile à dire comme ça, mais tu le sais, c’est un long voyage intérieur.
    (Avec des « rechutes » aussi parfois !)
    Merci de partager ceci ici, c’est tellement bon de ne pas se savoir seule :)
    Aude

    1. Bien sûr, tu as raison. Il n’y a rien de facile dans tout ça. Mais c’est une idée de cap à prendre :)

  20. Bonjour!
    Quel article intéressant! Tout de suite, en lisant votre billet j’ai pensé à ma propre expérience… J’ai moi-même (enfin je « n’ai pas », serait le terme plus approprié) quelque chose dans ma vie qui diffère par rapport aux autres/à la norme/à ce que la société attend d’une femme aujourd’hui: je n’ai pas le permis! « Ahhhhh Ohhhhh !!!!! mais c’est pas possiiiiiiiiible, mais comment tu fais, pour Vivre/Survivre/Faire des courses/Aller travailler/Et si ta fille tombe malade ou ton mari tu vas faire comment hein???? ».
    Enfin, je vous passe les interrogations outrées des quelques centaines de mes congénères sur ce point. Et lorsque je leur répond que non, je le vis bien, que je pense que ce n’est tout simplement pas pour moi (je l’ai passé pas mal de fois), que j’ai construit ma vie en fonction (une maison bien desservie par les transports en commun/ Un chariot à roulettes pour faire les courses/Deux jambes qui ma foi fonctionnent suffisamment bien pour MARCHER, oui c’est magique ;)), eh bien on me regarde avec effroi… « Elle n’est pas normale elle! Elle devrait être effondrée! Se sentir inférieure quand-même non? Pour qui elle se prend… »
    Mon Dieu que l’être humain peut être drôle! Je crois que dès que l’on est différent, (et on l’est tous)! on s’attire l’incompréhension des autres… C’est comme si le fait de souligner chez nous cette différence les rassurait un peu sur leur propre vie…Je vous avoue que j’ai appris à aimer ça… Susciter la curiosité… ça me fait riiiiiire. Et quand vraiment la personne en face est méchante, je rétorque que plein de gens vivent très bien sans le bac de nos jours…En général ça coupe le sifflet de certains…
    Je vous laisse et vous remercie pour ce billet sincère et profond!

    1. Oh c’est fou, j’ai exactement la même maladie (absence de permis de conduire) et je me retrouve énormément dans ce que vous écrivez, ça m’a fait sourire… (pas pleurer, non non, bien sourire !) Hihi ! Merci beaucoup, Karische !

    2. Ahahaha, mais oui ! Moi non plus je n’ai pas le permis, et tout ce que vous dites je l’ai vécu tant de fois…. Et maintenant je rigole bien car dans pas longtemps on aura des voitures automatisées et on n’aura même plus besoin de ce fichu permis pour se déplacer en voiture :D

  21. C’est tellement beau et vrai. Une jolie philosophie de vie qu’il faut garder à l’esprit, même lorsque les nuages se sont dissipés…
    Je te souhaite encore une bien jolie aventure de vie! Merci pour ces mots!

  22. Au debut j’allais dire « mais tout le monde n’a pas la force de surmonter le fait de ne pas reussir a avoir d’enfants etc. » et puis j’ai lu jusqu’au bout, et je dis bravo! Franchement cet article est genial et plein de positif, de bon sens, et de vie. Quelle merveille ce blog :) merci d’avoir partage, j’ai envoye le lien a toute ma famille!
    Bisous

  23. Ce qui me manque ? La même chose que toi… un enfant. J’apprends à vivre avec et à ne jamais m’excuser pour vivre ce que je vis. On n’est pas inférieures parce qu’on n’a pas enfanté. Merci de nous le rappeler.

  24. A mon tour, je me joins au concert de louanges pour te dire un grand BRAVO pour cet article.

    Ce que tu dis est si vrai : souvent, parce que nous voulons une chose, nous avons tendance à penser que tant que nous n’obtiendrons pas cette chose, notre vie ne sera pas agréable. C’est comme un nuage gris au-dessus de notre tête et qui assombrit tout le reste, on ne voit même plus tout ce qui va bien dans notre vie.
    Inconsciemment, nous mettons alors notre vie en suspens.

    Je peux passer des jours entiers à me plomber le moral parce que je ne vis pas de ma plume, persuadée alors que je suis en train de passer à côté non seulement de mon rêve d’écrivain, mais aussi de ma vie.

    J’ai presque envie de photographier ton article et le mettre au-dessus de mon lit pour ne plus oublier qu’on peut être « heureuse point », même si on n’a pas (encore) atteint ce dont on court après :-)

  25. En union de « si seulement » et de tout le reste….moi je ne l’ai pas écrit ce « si seulement »…je l’ai dessiné…tu peux aller y jeter un coup d’oeil : https://claires2c.wordpress.com/2015/09/07/confessions-ou-lhistoire-banale-mais-originale-dun-parcours-du-combattant/ et tout comme toi je voulais l’écrire en disant ce que MOI je ressentais vis à vis de ça : OUI ça me vrille les entrailles de ne pas en avoir, mais NON je ne suis pas malheureuse : je suis même HEUREUSE pour une foule de raisons…! ALors vive la vie !

    1. Hey ! Merci d’avoir partagé ton article, je me suis TELLEMENT reconnue :) Il est génial, merci !!

  26. jaimebienquandmeme

    Bien dit ! non mais ohhh ! on peut être comme on est ou bien quoi ???? !!! non mais j’te jure !!!
    ;-))))
    Aux chiottes la toute puissance et vive le kiff !

  27. Cela fait vraiment relativiser :) et pour qui suis plutôt fataliste, ton billet m’ouvre un peu plus les yeux sur une pensée plus positive et moins culpabilisante. Je me dis souvent que c’est de ma faute, quelque part, si ces manques sont trop importants et que je n’arrive pas à les combler ou à les satisfaire.

    Merci de te mettre à nue comme cela, car ça m’a vraiment fait « tilt » et je crois que je vais philosopher seule sur le sujet ce soir !

    Courage pour la suite, garde ta positive attitude et au final, en attendant d’avoir ton petit bambin, je pense que tu ferais une super maman, avec cette belle façon de penser, ca serait une vraie chance pour un enfant de grandir dans un tel état d’esprit :)

  28. Merci pour cette note.

    Je vais la relire demain. (je me la suis envoyée par mail & elle est dans mes favoris).

    Probablement l’imprimer.

    Très très très probablement la partager.

  29. Qu’il est beau ce billet! Qu’il rend optimiste… Qu’il résonne en moi et sans doute en beaucoup d’entre nous. Merci pour ces mots qui apaisent et rassurent. Oui aujourd’hui est joli et le sera peut être encore plus demain même si ces 2 petits bâtons n’apparaissaient jamais ici non plus !

  30. J’ai lu ton billet hier soir, et il m’a beaucoup touchée. Je pense le faire lire à quelques personnes autour de moi, à qui cela ferait sans doute du bien. Cela le permettrait d’ouvrir les yeux sur leur propre situation. Tu as une très belle philosophie de vie que j’essaie d’appliquer également depuis plusieurs mois. Je suis moi-même en attente de grossesse depuis plusieurs années. Ce n’est pas tout le temps facile à gérer, mais je fais avec. Bises et bon courage !

  31. Merci pour ce billet. Il résonne pas mal en moi aujourd’hui et ce conseil de se définir par ce qu’on a et pas ce qui nous manque actuellement … c’est peut etre ce que j’attendais qu’on me dise.

    Alors merci

  32. Comme j’aime toujours autant tes billets <3
    J'aurais aimé le lire il y a quelques années où le désir d'enfant était tellement fort mais la réalité tellement pas en adéquation que j'avais l'impression d'être prise dans un étau, complètement enfermée dans ma propre vie. L'impression d'être dans une boite où la seule sortie serait un bébé avec en plus un chronomètre au dessus de ma tête. Et j'aurai aimé lire ce billet et me rendre compte que ma vie était cool par ailleurs et jolie, parce que clairement je l'avais oublié. Le bonheur ça se travaille, j'en suis maintenant complètement convaincue, même si parfois ça demande beaucoup d'énergie. Et je vais te dire que maintenant, je kiffe à mort de toutes les petites choses du quotidien (et que je lutte contre la pensée négative "tout va bien c'est bizarre il va forcément se passer un truc qui va pas", mais ça c'est une autre histoire ^^).

    1. Oh oui, je vois très bien ce que tu veux dire par ce « Tout va bien, c’est bizarre » :) Merci pour ton petit mot. Comme toi, je pense souvent à tous ces bons moments que je ne n’ai pas vu passer faute d’avoir su les regarder. C’est vraiment un apprentissage tout ça.

  33. Ton article reflète ce que j’essaie de montrer chaque jour à mon mari pour qui tout réussi mais qui fait une montagne du moindre grain de sable.
    Comme tu le dis si bien il faut savoir regarder le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
    Pendant quelques temps je n’arrivais plus à le voir à moitié plein tellement j’étais malheureuse dans mon travail à cause d’un supérieur qui me faisait vivre l’enfer. Puis la vie nous rattrape. Un grave accident de mon papa m’a fait prendre conscience qu’il ne fallait pas perdre de temps avec ce genre de situation et qu’il faut mieux en sortir vite.
    Aujourd’hui mon papa a traversé de dures épreuves mais il est avec nous, certes il ne marchera plus et se débrouille comme il peut avec ses mains, mais nous sommes tous réunit avec la vie devant nous. On parle, on rit, on fait des projets, il profite de son petit fils … sans répéter « si seulement » ça n’était pas arrivé. C’EST arrivé et il faut vivre avec et avancer !
    Comme tu le fais remarquer, certaines personnes dans leur manière de nous dire qu’on a du courage accentuent encore plus les situations dramatiques et sont même parfois étonnées qu’on aille aussi bien alors que plein de choses ne vont pas dans notre vie. Mais si on s’arrête sur tout ce qui ne va pas autant dire qu’on sombrerait dans la dépression !
    Je ne compte plus le nombre de fois où l’on m’a dit « bon courage ». Je déteste cette expression. Elle appuie encore plus sur le fait qu’il y ait des choses qui ne vont pas ! Philipe Bloch a d’ailleurs pas mal développé le sujet autour de ce que reflète cette expression. Non je n’ai pas besoin de courage, merci !
    Il y a plein de choses merveilleuses dans nos vie et c’est ce qu’il faut voir et ne garder que le meilleur. Et surtout oublier tous ces gens qui voudraient nous voir malheureux parce qu’on doit affronter des difficultés.
    La vie est faite de difficultés et de bonheur. Si ces difficultés n’existaient pas aurions-nous conscience des petites bonheurs de chaque jour : un beau coucher de soleil, une belle fleurs, le sourire de son enfant … ?
    Continuons de prendre le meilleurs de la vie, elle a tellement de belles choses à nous apporter !

    1. Merci pour ton commentaire qui me touche énormément.

      Je me souviens avoir été très marquée par la vidéo de Taryn Brumfitt (https://www.youtube.com/watch?v=r6-hj3nCw10). Elle y parle de la relation des femmes à leur corps et, tout à la fin, il y a cette femme lourdement handicapée. Lorsque la journaliste lui demande ce qu’elle pense de son corps elle répond avec le sourire « soft and somptuous », quand toutes les autres femmes en pleine santé on répondu juste avant « affreux, laid, honteux, dégoûtant… ». Cette femme, je pense à elle si souvent, elle est une de mes petites lumière pour ne pas oublier que la vie est belle si on le décide.

  34. J’arrive sur la pointe des pieds, tout doucement, pour laisser les jolies pensées qui émanent de ce billet danser dans l’air. Je ne veux pas rajouter beaucoup de choses… Juste accompagner tes mots par un envoi matinal de douceur.
    Très bon chemin de vie, très belle route !
    (Les anges-gardiens que tu chéris comme amis et famille… ceux-là, ils ont certainement regard totalement bienveillant sur toi. C’est bien le plus important. C’est très « porteur » dans la vie courante !)
    <3
    Nathalie

  35. Très bel article, et très belle philosophie de vie. J’essaie aussi, dès que j’ai une baisse de moral, de me recentrer sur ce qui remplit mon verre, tout ce qui manque à tant d’autres. Mais le jugement des autres, il est aussi justement là-dessus : quand on a tout pour remplir son verre, on n’a que le droit d’être heureux, il n’y a pas d’alternative. Bah oui, vu qu’on a tout ce qui manque à d’autres, c’est obligé ! Alors parfois, on fait semblant…

  36. Merci pour ce beau billet… je suis moi aussi en attente des deux petits traits. Tes mots reflètent bien ma pensée actuelle mais pour moi le chemin a été relativement long pour en arriver là. Pendant un an, j’ai porté un lourd sac à dos, dedans on pouvait y trouver la rancœur, la tristesse, la colère et le manque. Puis j’ai réussi à prendre de la hauteur, voir ma vie d’en haut et la trouver finalement pas si moche même plutôt belle ;).
    Dans mon cas, le passage à vide était nécessaire et m’a permis de tirer des enseignements qui me serviront pour toute la vie, qui me rende plus solide et qui m’aideront à être une meilleure maman quand le moment sera venu !

  37. Magnet Cécile

    Bonjour,
    Votre billet est très intéressant …
    Moi ce qui m’interpelle c’est ce besoin actuel d’avoir un enfant biologique … il y a aussi l’adoption.
    Quoi de plus merveilleux que de donner un foyer à un enfant qui n’en a plus ?
    Personnellement c’est mon frère qui a été adopté … et pour moi ça n’a jamais eu d’impact sur notre relation … il est autant mon frère que si ma mère l’avait porté.
    Je ne sais pas quel est votre parcourt … mais avez-vous pensé à l’adoption … c’est une aventure merveilleuse même si différente de celle de porter un bebe (mais ça ça ne dure que 9mois … le reste c’est pour la vie) !
    Bonne continuation (et je suis aussi d’accord qu’on puisse être heureux sans enfant … même si à un moment on aurait bien voulu) !

    1. Bonjour Cécile,
      En fait le sujet de l’article était surtout le manque de quelque chose qui, parfois, empoisonne la vie. Plus que le désir d’enfant spécifiquement. Mais je vous remercie pour votre témoignage.

  38. Merci pour cette justesse de parole et de voir que ces belles lettres réconfortent autant de personnes, dont moi. Et de rappeler, de fait, que notre chère société nous impose tant de principes, tant de manières inutiles.
    Qu’il est également doux se savoir que tu retranscris à merveille ce que beaucoup de personnes ressentent et que lire ces quelques lignes va me réconforter pour un petit moment!

  39. J’arrive presque par hasard sur ce blog (grâce au merveilleux matériau qu’est le papier dirons-nous)…
    Eh bien quel heureux hasard !
    Merci pour ce billet qui tombe à point nommé…

  40. Merci pour ce post, tu dis les choses avec beaucoup de justesse.
    Apprendre à dire merci et savourer les bonnes choses qui nous entourent plutôt que de courir vainement après ce qu’on n’a pas… j’y travaille chaque jour et cela me rend la vie douce.

  41. C’est un peu, entre autres choses, le fil conducteur de toute ma vie… Et pour moi, la plus grande chance que j’ai, et qui remplit le verre à lui tout seul, ce n’est pas d’avoir la santé ou de faire ce que j’aime, c’est d’avoir adopter cet état d’esprit il y a un moment déjà. Ça me porte. Et tant que j’ai ça, j’ai l’essentiel :)

  42. Merci beaucoup pour ce beau billet. Tu as mis les mots sur tant de choses pas toujours faciles à exprimer. La société tant à nous montrer un certain modèle de réussite et quand notre vie n’y correspond pas en tous points, c’est que nous avons échoué. Mais il n’y a pas de gagnants ni de perdants. Notre vie nous appartient. Dans les moments de doutes, il faut se rappeler son cheminement et ses choix. Et surtout ne pas culpabiliser, ne pas se comparer, mais être fidèle à soi-même Tu as bien raison, tout est un état d’esprit et ça se cultive.

  43. MERCI… Merci pour tous cet article si juste et si doux. Merci de savoir si bien choisir les mots, ceux qui résonneront encore lorsque la page de l’ordinateur se sera refermé. Merci pour cet article, qui me rappelle, à la suite des précédents, pourquoi j’aime tant venir sur ce blog. Merci de confier ainsi vos pensées et de nous amener à réfléchir toujours un peu plus sur le sens de notre vie. Merci de le faire avec tant de douceur, d’optimisme… Vos billets mettent du baume au cœur. Encore une fois, MERCI!!!

  44. Merci pour cet* article, tout court!
    Le « tous » était de trop…
    Et refermée*, c’est aussi mieux comme ça..!

  45. Super chronique et très inspirante. Moi qui suis également sur la rédaction de ma prochaine chronique qui explique pourquoi je parle de la vie et pas seulement de la maladie… Ça me rebooste encore plus et j’adore ton ton! J’ai une sclérose en plaques et je suis suivie pour une PMA car je ne peux pas non plus connaitre ce même bonheur, dont tu parles si bien, sans cela… Mais j’essaie chaque jour qui passe de faire des petits bonheurs de chaque instant une raison largement suffisante d’être heureuse. C’est un travail sur soi très dur parfois car on a du mal à etre objectif quand on est frappé par les difficultés mais la vie est belle et il fait savoir l’apprécier.
    Bravo pour cette réflexion et cet article. Je découvre grâce à lui et à hellocoton ton blog et j’en suis ravie!

  46. Bravo et merci !
    Tu as tout à fait raison dans ce que tu dis… J’ai durant 8 ans essayé de fonder une famille avec mon homme… Je te passe les traitements, les échecs, les pleures, le découragement… Finalement cet enfant n’est jamais venu… Alors qu’autour de moi ce n’était que désolation, j’ai décidé (apres quelques mois tout de même…) que c’était ainsi, que ma vie ne s’arrêtait pas pour autant, que j’avais la chance d’avoir trouvé mon homme, d’avoir une maison et un boulot que j’aime… Bref que je pouvais très bien être heureuse « sans »…
    Savoir se contenter de ce que l’on a, c’est être riche… Et c’est bien vrai !
    Je te souhaite que ton test soit positif le mois prochain ;)

  47. Merci pour ce beau billet.
    Je ne sais pas si c’est la saison avec ses tons gris qui commence à me peser mais je réfléchissais justement aujourd’hui à toutes ces raisons qui font que non, je ne suis pas malheureuse et loin de là! Cela étant, je ne me voyais pas étaler tout ça car, comme tu dis, la bienséance préférerait que l’on se plaigne plutôt que « d’étaler » son bonheur.

    Et les « si seulement »… parfois, c’est ce qui nous permet justement d’avancer et de progresser, et peut-être de prendre du recul en faisant le point sur ce que nous avons déjà.

  48. Val Làô sur la Colline

    Tes mots, comme toujours, sonnent tellement juste. Quelle belle façon de voir les choses ! Merci pour le partage.
    Cette pression de la société m’en rappelle une autre qui fait qu’on te demande  toujours d’abord ce que tu fais dans la vie, et non qui tu es. On attend toujours de toi une réponse par rapport à ton boulot. Personnellement ce n’est pas mon boulot qui me définit le mieux, loin de là !

  49. Merci de nous faire partager ça. Je découvre ton blog (et du coup cet article) à un moment où je me pose pas mal de questions sur ma vie, mon couple … Ton texte me redonne confiance. Comme tu dis on n’a qu’une vie. A nous de la la plus belle possible. Bises

  50. Merci pour ce très joli billet, j’adhère complètement à ta vision du verre plein.
    Il peut nous arriver beaucoup d’épreuves dans la vie, et souvent on a l’impression que l’on ne peut que « subir » les difficultés, mais la seule chose que l’on peut changer c’est la vision que l’on porte sur les choses. On peut choisir de profiter de l’instant présent, et des choses simples du quotidien qui rendent heureux. Cela ne veut pas dire nier nos souffrances, au contraire, c’est les accepter, sans nier non plus que malgré les souffrances, on peut aussi trouver des moments de bonheur.

    1. Tu viens de résumer bien des choses dans lesquelles je crois, rien à ajouter :)

  51. Ton texte résonne beaucoup pour moi qui suis également dans l’attente d’un enfant ! Je suis contente de constater qu’il y a aussi des femmes dans ce cas qui, malgré tout, arrivent à voir « le verre bien plus plein qu’on ne le pense ». Parce que si l’attente s’avère souvent interminable, c’est important de ne pas oublier qu’il y a aussi une vie à vivre à côté.

  52. Bonjour,

    Je suis venue sur votre blog, invitée par un beau-père assez extraordinaire, le vôtre pas le mien! J’ai nommé Monsieur Chiro! C’est ainsi que je le connais sous son nom de plume. Il nous a trouvés des affinités. Il avait raison, vous êtes une adepte du bonheur, tout comme moi. Votre billet est doux et fort. Vous faites respirer vos hôtes… Merci ( j’enseigne le yoga, et j’écris des histoires, mon objet d’étude est le bonheur)

  53. Hi Dear! I will leave this message in English because my English keyboard would not allow me to make much sense in French (no punctuation). I just want to say that this post of yours is basically illustrating a belief of the Muslim faith: to be grateful to God. Because our difficulties are only tests for us. We should remain patient always AND grateful because truly we are blessed (and even our difficulties, as horrible as they may seem to be at first, are blessings. Because we learn from them, we meet maybe people thanks to them, or we get rid of toxic people thanks to them, etc.). Truly, if we were to count the blessings God showered us with, we couldn’t stop. But for that we need to open our eyes and heart. We need to be grateful. So thank you for writing this article which is a beautiful reminder for me and others to be patient and grateful. Love from Canada

    1. Thank you Estelle, this is exactly what I believe (I would love SO MUCH to be able to write this article in english too, BTW ^^). I’m constantly angry with religions (because I was raised in a very strict religious way) but you reminds me the good side of them.

  54. Quel beau texte … Je vois tellement de personnes se prendre la tête autour de moi parce que si seulement ils avaient si ou ça en plus, alors qu’ils ont déjà tellement, mais cela ne suffit pas ou jamais, comme tu le dis si bien c ‘est notre société qui se définit par le manque et le désir d’avoir toujours plus … Je rentre d’une longue expatriation à l’étranger et je suis revenue un peu plus pauvre matériellement qu’avant mais tellement plus riche sur le plan humain et personnel. Mais pour beaucoup, j’ai échoué. Quelle tristesse de ne jauger le bonheur qu’à la taille du portefeuille. Il y a tellement d’autres choses plus importantes ! Bref, ça fait du bien de lire des textes comme ça, merci ;)

  55. Je sais pas si tu te souviens, nous nous étions parlees par email, il y a bientot deux ans. Je venais d’être confrontée a quelque chose qui doit te paraître dérisoire () , et c’est à toi que j’avais décidé d’en parler. Je n’arrive toujours pas à expliquer pourquoi je m’étais naturellement tournée vers toi, plutôt que vers quelqu’un que je connais « pour de vrai ». Puis j’ai compris. Tu m’avais donné un merveilleux conseil qui est que dans la vie rien n’arrive par hasard et que même lorsque tout semble « eteint », il suffit d’être patiente pour comprendre que finalement ce n’était pas si mal, et ensuite on avance. Tout cela n’a pas grand lien avec ton article mais ton nouveau billet me rappelle à quel point je rêverais de parler avec toi de la vie, « pour de vrai ».
    Sarah

  56. Bonjour, merci pour ces pleurs et ces rires que j’ai encore à la lecture de votre post. Tout notre amour et notre soutien vous accompagne (nous sommes nous aussi passés par là ; recevoir ce putant de papier rose qui dit que vous êtes malade ; malade de ne pas être capable de faire un enfant et puis des années d’attente …….et un jour quand on laisse tomber ; on part en vacances et qu’au retour on n’y croit plus et que ça y est…mon dieu je ne suis pas capable de terminer mes mains tremblent….et je pose le regard sur des photos ; nous sommes 4 maintenant et le petit frère est arrivé comme un cadeau ; naturellement sans aide aucune. Il est le né le 24 décembre il y aura bientôt deux ans. Vous aussi vous porterez ce regard sur des photos ; j’en suis sûre. Merveilleuse et lumineuse journée à vous

  57. Ce que j’aime beaucoup chez toi, c’est ta capacité d’analyse, ta clairvoyance et…le fait, je trouve, que tu te poses les bonnes questions…merci pour ton texte, je le prends comme un cadeau, comme un bon gros gâteau gorgé de crème, dont on ripaillerait à petites et délicieuses bouchées…

  58. Je suis en train de lire le livre d’Oprah Winfrey, qui regorgent de douces paroles, et d’envie de continuer.
    Et justement une phrase de son livre me fait penser à ton article

    « Quoi que vous soyez en train de traverser, c’est justement ce que vous ferez, vous le traverserez ».

  59. Merci tout simplement.
    De savoir si bien et si sensiblement mettre les mots sur ce que je ressens et ce que je partage avec toi: ce désir de construire et vivre sa vie non pas en creux mais en plein… Pas facile tous les jours mais c’est vraiment ce à quoi j’aspire: la gratitude et l’indulgence et reconnaître tout ce que l’on reçoit car notre vie est pleine de ces dons et privilèges que nous prenons souvent comme acquis. Je ne fais pas abstraction des périodes difficiles (j’en traverse une moi aussi) mais c’est cela justement qui permet de traverser la tourmente à mon sens; reconnaître tout ce que remplit ta vie malgré la peine ou les difficultés.
    J’aime tellement ta plume et voilà encore un texte qui va rester longtemps avec moi (par exemple je repense souvent à ce que tu avais écrit il y a quelque années au sujet du fait d’écrire un livre ou de te lancer dans la photo: que ce qui est le plus important c’est de se lancer et le chemin plus que l’arrivée…) donc tu peux rajouter dans la moitié pleine de ton verre: source d’inspiration ;-)

  60. Magnifique article (qui me touche beaucoup) et qui me fait découvrir ton blog :), j’ai hâte de lire le reste.
    Bonne soirée

  61. Oui il est important de ce rendre compte de tout ce qu’on a. Après quelques gros ratés de la vie, j’ai pris l’habitude de remercier régulièrement pour tout ce que j’ai la chance d’avoir -lever la tête du guidon , ça fait un bien fou, ça peut changer une journée bof bof en belle aventure, le temps passe si vite!

  62. Tu as entièrement raison. Ton article est vraiment bien écrit et très intéressant! Je pense que le bonheur consiste justement à savoir se contenter de ce que l’on a. Dès qu’on commence à convoiter ce qu’on ne peut pas avoir, on devient frustré, aigri et malheureux. Apprécions donc à sa juste valeur ce que la vie peut nous offrir!

  63. Chère Anne-Solange, je me sens si proche de vous après la lecture de votre article étant passée par ces années d’attente. Je me permets de vous adresser le lien du Docteur Alvarez qui nous a aidé à fonder une famille et connaître un bonheur indicible.
    http://www.docvadis.fr/sylvia-alvarez/index.html
    Recevez mes meilleurs sentiments.

  64. Je découvre cet article un peu tard… je suis toute touchée.

    « Alors ne laissez personne s’autoriser à vous faire croire que votre vie est seulement à demi réussie. Surtout pas vous-même. »

    Je me le promets désormais !

  65. Article très intéressant ! Connais-tu le concept de dissonance cognitive ? Lorsque ton comportement contredit tes valeurs alors tu réorganises tes pensées pour les faire coller à tes actes, pour les justifier. Hélas, les faits sont têtus et les années passent.

  66. Cela doit bien faire dix ans que je te lis, que je te suis, discrètement, et là je suis très émue de t’écrire ce petit mot (émue, pas triste :) car je me dis que je ne suis pas toute seule à ressentir ça.
    Voilà, tu mets des mots très justes sur ce que je ressens, confusément, mais qu’importe. Quel beau texte !

    Une de mes amies a développé ce qu’on appelle depuis entre nous la « théorie de la cerise sur le gâteau ». Chacune d’entre nous se doit d’être un beau gâteau : beau et bon, chaleureux, qui reconforte, etc. Ce que l’on veut – conjoint, enfant – ça ne sera toujours « que » la cerise sur le gâteau, et ça ne risque pas d’arriver tant que l’on n’est pas en harmonie avec soi-même, c’est-à-dire heureuse sans avoir à faire dépendre son bonheur de quelqu’un d’autre. Toi tu le dis avec des mots bien plus jolis mais je crois que c’est assez proche au final.

    Enfin bref : merci, merci de la nouvelle inflexion que tu donnes à ton blog aussi (cela faisait quelques temps que je n’étais pas passée et je ne suis pas déçue du voyage) et au plaisir de te lire très vite ! (Et une très belle année 2016, pendant que j’y suis)

  67. Ping : Journal de PMA : préambule – Cachemire & Soie

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