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Bleu Bretagne

Ces huit, neuf derniers mois tiennent en un mot : travail. Je n’ai fait que ça, bosser douze ou quinze heures par jour tous les jours, prenant ici et là un petit week-end de repos. C’est un des problèmes que rencontrent souvent ceux qui, comme moi, se sentent si privilégiés d’exercer le métier qui leur plait, qu’ils n’osent pas. Dire non à un projet, déclarer qu’ils n’ont pas le temps, s’investir un peu moins totalement parce que la vie, aussi, ça compte…

Parce que tout peut s’arrêter demain, je croque tout ce que mon énergie me permet de croquer… Un peu plus même. Et c’est vrai, si je dresse la liste de tout ce que j’ai fait ces derniers mois, j’ai du mal à me croire moi-même.

Mais tout à coup, alors que je me sentais franchement fatiguée et que tout le monde répétait autour de moi que je n’allais plus tenir longtemps comme ça, mon corps, las d’attendre que je décide de me calmer un peu, a pris les devants. Pour une raison apparemment sans lien avec ma fatigue, il m’a envoyé faire un bref séjour à l’hôpital… assorti d’une obligation, ensuite, de prendre quelques jours (semaines, en fait) de convalescence. Après avoir tenté de résister quelques jours, il a bien fallu admettre la situation et m’arrêter un peu.

Cette petite plaisanterie m’a coûté un petit séjour à Cannes, un autre à Lisbonne et un merveilleux Road Trip à travers le Canada où je devais, de surcroît, faire un petit saut à Montréal pour fêter les soixante printemps de mon père. Autant dire que la pilule a eu un peu de mal à passer. Mais si je regarde quelques semaines en arrière, l’épuisement que j’éprouvais alors me saute au yeux. C’est étrange, de devoir admettre cela : « Heureusement, je suis tombée malade ». Pourtant, c’est exactement ça. Cette petite intervention m’a certainement préservée d’un problème plus important. Je ne peux m’empêcher de me dire que le corps est une machine drôlement bien faite. Bref.

J’ai donc plié bagage pour quelques jours de convalescence chez ma maman, qui vit dans le Morbihan depuis quelques années. À Arzon, exactement. Même si j’y suis moins attachée qu’à ma Normandie natale, je crois sincèrement que c’est l’une des plus jolies régions de France et, pour une fois, je me suis vraiment donné le temps d’en profiter. Durant ces quelques jours, je me suis laissé bichonner et soigner par ma mère dont les pilules ont pour nom : « champagne », « crème glacée », « apéro au soleil », « promenade sur le port », « papotages à la plage », pilules qui se révèlent toujours diablement efficaces.

Pour la première fois depuis des mois, j’ai enfin pu prendre le temps de vivre. Acheter des petites bêtises au marché, préparer des bonnes choses à manger, faire cinquante mille photos de la même chose, chercher des coquillages (évidemment!), petit déjeuner sur la terrasse au soleil à des heures complètement indues… Même si je n’ai pas pu m’arrêter totalement de bosser, c’était merveilleux, ressourçant et doux. J’en suis rentrée régénérée d’une énergie que je n’avais pas ressentie depuis longtemps.

J’aime l’ambiance qui règne sur la presqu’île : tout le monde passe voir tout le monde et chacun va de petit café improvisé sur le port en apéros de copains sur le pouce. Comme si les gens se trouvaient en vacances, sitôt qu’ils ont terminé leur travail. Il y a une lenteur et une légèreté qui me font du bien, et j’espère avoir emporté dans mes bagages, en plus d’un nombre invraisemblable de machins rayés, cette petite leçon de vie. J’aimerais tant arriver à ça : apprendre à me sentir en vacances à partir du moment où j’ai terminé ma journée. Créer des bons moments, m’inventer un art de vivre serein, joyeux et agréable. Certaines personnes savent faire ça très bien, d’instinct. C’est ma résolution, pour les mois qui viennent : tenter de trouver un bon équilibre, à la fois bon pour ma vie professionnelle et pour ma vie tout court.

Je rapporte donc de ces quelques jours plus de petits instantanés que de bonnes adresses. Néanmoins, si vous envisagez un séjour dans le coin, voici quelques pistes (juste après les photos):

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Dîner face à la mer au Grand Largue, le restaurant gastronomique du petit port de Port Navalo. Ou, si on n’a pas envie de dépenser toutes ses économies dans un homard à l’armoricaine, au Petit Zef, qui se trouve au rez de chaussée du restaurant et est tenu par le même propriétaire. Si vous n’avez envie que de nourritures spirituelles, contentez-vous d’aller vous promener au port au moment du soleil couchant. La vue sur le golfe y est parfaite.

À Port Navalo, toujours, la crêperie de la Sorcière est très chouette et, une fois encore, on y profite d’une vue canon. La plage qui se trouve devant – la plage dite « de la sorcière » par ceux qui vivent dans le coin – est bien abritée et, l’eau y est généralement un peu plus chaude que sur d’autres plages.

Je lui préfère pour ma part la longue plage de Kerjouanno, appelée la plage du Logeo. Tout simplement : je la trouve plus jolie. Attention, cette fois, on est dans l’Atlantique, pas dans le golfe, donc l’eau est un poil plus froide.

Si, contrairement moi, vous aimez vous faire papouiller, n’hésitez pas à prendre rendez-vous à la Thalasso de Port Crouesty qui est canon. Il y a quelques années, lorsque maman habitait sur le port, je prenais mon ordinateur et allais travailler là-bas au calme (hors saison, hein), pour profiter de la vue démente et de la tranquillité. D’ailleurs, la plage qui se trouve à côté de la Thalasso est super aussi (la plage du Fogeo, si je ne me trompe pas).

La promenade, le long du port de plaisance, sur Port Crouesty est très cool aussi. Je retiens en particulier la petite boutique de la marque « Mousqueton » où il vendent des tonnes de trucs façon petit marin très mignons, pas trop chers et de bonne qualité ; les glaces aux mille parfums de l’igloo, le grand glacier du port, et les moules frites à la crème superbonnes de la Marina où tout le monde est sympa et souriant, ce qui contribue à mon plaisir au moins autant que ce que j’ai dans l’assiette.

Sinon, évidement, vous ne pouvez pas faire l’impasse sur les marchés. Celui de Port Navalo est super (le vendredi), mais celui que j’adore et qui me fait me sentir en vacances comme jamais, c’est celui de Saint Gildas de Rhuys, qui a lieu le dimanche. D’ailleurs, marché ou pas, ne passez pas à côté de Saint Gildas, le petit centre est vraiment ravissant.

Dernière petite adresse, le restaurant Le Petit Port à Sarzeau (port du Logeo) : une petite paillote face à la mer où l’on ne mange que du poisson frais, cuisiné simplement, mais justement, c’est ça qui est bon. J’adore cet endroit (comme sans doute tous les parisiens de passage dans le coin, hein).

Pour le reste, il suffit de se promener le nez au vent et apprécier le paysage : les plates en rang d’oignon devant les ports, les petits bateaux mignons (les bretons on vraiment l’art des petits voiliers qui font rêver), les jolis volets bleus, les roses trémières et les buissons d’hortensia, les côtes vertes et noires, les petits sentiers…

Ah oui! Une dernière précision : pour aller d’un point à un autre, c’est souvent plus facile d’avoir une voiture ou, évidemment, un vélo. Bonne ballade!

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35 réflexions sur “Bleu Bretagne”

  1. Je suis désolée d’apprendre que tu as des soucis de santé mais malgré tout satisfaite d’apprendre que c’était un mal pour un bien. Il est parfois difficile de s’arrêter lorsqu’on se retrouve dans des rouages de boulot sans fin, où l’énergie que l’on déploie nous fait oublier les limites de notre corps. L’endroit que tu as choisi pour te ressourcer me paraît superbe, à travers les photos. Je n’ai pas prévu d’y aller prochainement, mais ça reste une parenthèse bien agréable dans mon quotidien parisien. Bonne journée, et prends soin de toi.

  2. J’espère que ces moments de repos t’ont fait du bien et que tu vas écouter davantage ton corps…(oui, c’est facile à dire…moi même je ne le fais pas ;-)) En tout cas, tes photos sont toujours aussi magnifiques, un vrai bol d’air frais! La Bretagne me manque… Prends bien soin de toi.

  3. Oh oui parfois le corps réclame du repos et nous rappelle à l’ordre. Je bosse de nuit et les 34h de sommeil ne suffisent pas et parfois je dors 12h d’affilées! C’était un mal pour un bien et j’espère qu’aujourd’hui tu es reposée! Ta résolution est le meilleure,et il faut savoir profiter des petits instants de détente. Tes photos me font toujours autant rêver, j’adore. Prends bien soin de toi , je te fais des gros bisous <3

  4. C’est dingue comme les premiers mots de ton billet me sont familiers… un début d’année très (trop) chargé pour moi aussi et la même réflexion que je me suis faite « mon corps m’envoie des signes ». Depuis la semaine de repos salvatrice, ça va mieux aussi… même si c’est quand même dingue de se rendre jusqu’à ce point, quand on y pense bien ! o_O Comme tu dis, c’est un peu le revers de la médaille des passionnés… Pourtant, face au bleu de la mer (que je suis aussi allée voir), on se demande parfois « à quoi bon ? »
    En tout cas, je suis contente de lire que tu t’es reposée… même si je comprends ta frustration « d’avoir manqué » tous ces autres voyages (Cannes, Lisbonne, le Canada…). Je prends soin de Montréal en attendant que tu reviennes la voir ! ^_^

    1. Prenez soin de vous les filles… C’est important de ne pas se perdre en chemin et de faire confiance à nos proches lorsqu’ils nous demandent de lever un peu le pied ;)
      Sinon, je suis ravie d’avoir pu découvrir ce joli petit bout de Bretagne au travers de ton récit et des tes photos Anne-So… Je ne connais pas du tout la Bretagne (et oui, c’est fou non ?) et je suis toujours émerveillée lorsque je tombe devant ces images d’une mer si bleue et de maisons pleines de charme. La France est si belle, parfois ça fait du bien de se le rappeler.

      Bon rétablissement Anne-Solange, et il te reste encore la vie pour voyager et découvrir le reste du monde ;)

      1. Merci pour ton petit mot ^^ Et vraiment, j’espère que tu auras très vite l’occasion de découvrir la pointe de la Bretagne, c’est un endroit magique. À partir des mois d’avril mai et jusqu’en octobre, c’est un paradis.

    2. Oui, c’est exactement ça. Dès que je suis en Normandie ou en Bretagne, je dois reconnaître que moi aussi, j’éprouve cette petite pointe de « mais pourquoi je me donne tout ce mal en fait? ». Souvent, ma vie parisienne me semble perdre un peu de son sens. Heureusement, très vite, les (bonnes) raisons de mes choix de vie me reviennent en mémoire, mais au fond, je sais que je suis une vraie fille du bord de mer. Je sais qu’une autre vie m’attend, un jour lointain, près les rivages de la Bretagne ou de la Normandie :)

  5. J’espère que tu as bien pu te reposer et te ressourcer ! Reviens nous en bonne santé et forme surtout !
    Tes photos sont toujours aussi jolies !!

  6. Je ne te jetterai pas la pierre, je suis aussi acharnée et souvent c’est ma santé qui me rappelle à l’ordre.
    Tes photos sont superbes, merci pour la visite accompagnée :)

  7. Ces belles photos me donnent plus qu’envie de retourner là-bas (le texte aussi bien sûr!) et traduisent parfaitement la douceur, la sérénité et les couleurs de la Bretagne… J’ai l’impression qu’il n’y a que là-bas qu’on peut se sentir en vacances après le travail… Parce que tisser des liens « à la bonne franquette » (à la bretonne!), vivre à l’océan et respirer l’iode, dans de magnifiques villages, ça doit sacrément participer à être serein après une longue journée de boulot, toutes les conditions sont là pour vivre au moment présent…
    J’imagine mal qu’on puisse se sentir en vacances après une journée de travail à Paris, à Bordeaux ou à Lyon, mais peut-être que certaines personnes y arrivent… je n’en connais pas. Alors si jamais tu y arrivais, refile-nous tes actuces ;-)
    Soulagée de te voir mieux, toujours là à écrire ici, et ailleurs en train de vivre (ou de travailler).

    1. Oui, je comprends bien ce que tu dis. C’est plus difficile d’être détendu à Paris qu’en Bretagne :) Pourtant, même si ça demande un peu plus d’efforts, j’ai aussi l’impression qu’il ne tient qu’à nous de se fabriquer un lieu de vie agréable, de trouver des rituels qui nous font du bien, de se ménager du temps pour prendre le temps… ou en tout cas, de tendre vers cela, non?

      1. Oui heureusement que c’est envisageable et faisable, mais c’est difficile de faire perpétuer cette impression. Il y a quelques temps, en débarquant à Bordeaux dans une petite maison aux allures de cabane de pêcheur, je me sentais en vacances les soirs de semaine, le weekend, en sachant en plus que la mer n’était jamais très loin… Mais les petites habitudes mises en place (le sport, les activités de détente..), la routine, le stress de la vie citadine, les petits défauts de l’appartement, du voisinage, ont vite pris le dessus sur le cadre pour laisser place à de la lassitude, et à la difficulté de trouver un sens à tout cela. Mais peut-être justement parce que je ne sais pas encore très bien vivre au moment présent
        Je trouve qu’il est très dur en ville, pour des gens un brin « sauvages » et amoureux de la nature, de se dire que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, alors que l’on sait tous que si, surtout en Bretagne!! (en Normandie aussi, sûrement). En tous cas l’herbe de là-bas m’appelle bien fort et je finirai bien par m’y installer un jour.

        1. « Je trouve qu’il est très dur en ville, pour des gens un brin « sauvages » et amoureux de la nature, de se dire que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, alors que l’on sait tous que si, surtout en Bretagne! » J’adore cette phrase, vraiment <3

          Et bien entendu, je partage ton avis ;) Mais, sans avoir un recours trop artificiel à la méthode coué, je remarque quand même que tout me semble plus facile quand je me concentre sur les choses que j'aime, chaque jour, dans ma vie et quand j'essaie de les développer. Par exemple. J'adore préparer le dîner, je veux dire cuisiner vraiment, essayer de nouvelles choses... J'ai observé que ça me rend toujours heureuse, parce que c'est un vrai geste d'amour, pour moi. Il y a plein de choses, comme ça, qui me rendent joyeuse, quel que soit le lieu où je me trouve. Mais pour X et Y raisons (le manque de temps, le stress, une mauvaise organisation, la paresse, pas vraiment d'idée...) je ne me donne pas toujours le temps de ça. C'est plutôt de ces choses là dont je voulais parler, pour me sentir bien où que je soies (d'autant plus que je n'ai vraiment, mais vraiment pas à me plaindre des mes conditions de vie). Mais ne pas oublier que là où mon coeur me porte, c'est vers la mer, c'est ne pas oublier qui je suis et ne pas perdre de vue mes objectifs lointains. Bref, en un mot : essayer de vivre, comme tu le dis, exactement dans le présent :)

  8. Tes photos sont sublimes, j’adore les couleurs! En tout cas, prends soin de toi, c’est important de s’écouter :)

    Bisou!

  9. Ce post est rempli de douceur, de calme et de beaucoup de bon sens. Trouver ce bon équilibre est ma quête depuis bientôt 2 ans et j’avoue cumuler les périodes en dents de scie. L’équilibre ne s’obtient souvent pas sur une journée mais sur la semaine. Et il y a des semaines… difficile de ne pas être submergée. Je te souhaite de trouver l’equilibre que tu cherches <3
    Bises

  10. Finalement, un mal pour un bien… Ma maman me disait toujours que quand on ne sait pas dire stop, c’est la vie qui se charge de le faire. Un vieux proverbe bien vrai, mais qui de ton côté, t’a permis d’ouvrir les yeux sur ce qu’est la vraie vie. Il faut parfois prendre le temps d’apprécier de petites choses futiles, comme une vue sur l’océan, un ramassage de coquillage, un arrêt dans un café de marins…
    Je pense que la Bretagne est le lieu idéal pour se ressourcer. Je me suis toujours dit qu’un jour j’y vivrais. Mais pour le moment, la Bretagne, c’est dans mon cœur que ça se passe ^^

    En tout cas, tu as ramené de belles photos, et de beaux souvenirs! Comme d’habitude, tes textes nous transportent, et on se croirait même presque vivre tes aventures avec toi!
    Bises

  11. Le corps est fabuleux quand on sait l’écouter, sinon, il emploie la méthode forte! J’ai testé aussi, jusqu’au burn out. Et j’étais bien contente après d’avoir été arrêtée et d’avoir pris le temps de souffler/réfléchir/vivre/aimer (ne barrez aucune mention inutile) et d’admettre que nul n’est irremplaçable.
    Bon repos à toi. Très belles images au demeurant!

    1. Merci d’avoir laissé le lien vers ton blog ! J’ai passé un bon moment à le parcourir et je suis tombée sur une vidéo extra de Lilou Macé (qui est une jeune femme incroyable), celle de Jean-Jacques Crèvecoeur. Merci beaucoup!

  12. Christelle J.

    quelles jolies photos encore… merci pour la balade et les bonnes adresses. repose-toi bien encore, tout doux, tout doucement…

  13. C’est comme ça que j’ai commencé mon blog, après un burn-out. Et j’ai tendance à en faire trop aussi mais désormais, je lève le pied, je me pose des limites.
    Magnifiques photos qui donnent envie d’y aller…

  14. Ah le burn-out…vaste sujet! Je pense qu’on est tous (malheureusement!!) passé par là à un moment ou à un autre. C’est l’électrochoc qui m’a permis de remettre en question ma façon de vivre (euh non à ce moment là je ne vivais pas, je bossais, stressais,..) c’était en 2008! Depuis je prends plus soin de moi en m’accordant du temps, en faisant du yoga et surtout en profitant du moment présent!!
    Le golfe du Morbihan est un endroit magnifique et habitant sur Nantes, j’ai la chance d’y allé régulièrement!!
    Bon rétablissement à Toi!
    Belle journée!
    Sandrine
    http://ca-blogue-dans-ma-cuisine.com/

  15. Ha, la Bretagne, j’en reviens (les vieilles charrues) et je compte bien y retourner pour visiter ce petit coin de paradis de plus pré. Merci pour ce petit lot de supers adresses ! :)

  16. C’est étrange comme on ne se sent pas tout à fait la même personne au repos, près de la belle étendue bleue… et dans la vie quotidienne dans une ville dont la mer est exclue. Je me sens fondamentalement un cœur turquoise, adepte du bruit des vagues et des promenades au bord de l’eau. J’ai toujours l’impression, en été, de me retrouver dans mon élément. La simple vue d’une plage ou d’un endroit frontière terre / eau me fait du bien.
    Je te souhaite le meilleur, après cette période quelque peu soucieuse. Et surtout, surtout, que la forme reprenne le dessus. Sans elle, le reste ne suis pas. On a beau faire comme si tout allait bien, coûte que coûte… non. Seul le corps décide, parfois. Prends soin de toi. Très belle continuation. Un jour ici, un autre là-bas. Ce n’était sans doute pas le bon moment pour toi. Mais demain, certainement ! La vie d’abord.
    Bel été…

  17. Marie ADELINE

    Anne-Solange, c’est bien que tu aies dû lever le pied ! Notre corps nous parle, et parfois il doit cesser de nous chuchoter de petites choses à l’oreille pour mieux se faire entendre. Remercions le et rendons lui grâce et justice ;)
    Le Logeo, c’est juste un petit coin de paradis d’une quiétude incroyable quand vient le soir… Combien de fois, moi, la francilienne, ancienne indécrottable parisienne qui se soigne dans la verdure yvelinoise depuis quelques années, j’y ai retrouvé mes parents pour un dîner de gambas ou de poisson à s’en pourlécher les babines et les doigts ! J’ai perdu mon cher papa il y a 3 semaines, et la photo de lui que nous avons utilisée pour le livret de messe est un portrait pris lors d’un dîner à ladite paillotte !
    Nous allons souvent au Monteno, dont je te recommande, si tu ne la connais pas, la petite plage, abritée également, à laquelle on accède, comme souvent dans ce si bel endroit du monde, par une petite sente charmante et bordée de petites maisons de village sans prétention qui abritent toute une petite niche où se love qui une sainte-Anne, forcément, qui une vierge…
    L’un des endroits que j’aime le plus au monde. Et de la terrasse de la maison que nous y louons, regarder de loin, bien carré dans un transat à l’heure de l’apero, les bateaux pris dans les remous et les courants de la mer montante ou descendante… de frêles esquifs ballotés, qui renoncent bientôt à lutter contre le courant et s’en remettent à notre mère la Patience, le temps de sortir de cette mauvaise passe… C’est cruel et drôle à la fois ! Vu de loin un verre de rosé à la main, On ne s’en lasse pas !
    Bel été Anne-Solange !
    Marie

  18. La Bretagne est une région qui m’a toujours attirée, tes photos me donnent encore plus envie d’aller la découvrir : elles sont vraiment superbes et ont de très jolies couleurs pastel… .

  19. Merci pour ces belles photos et ces bonnes adresses!! J’espère que ta santé va s’améliorer.On peut dire qu’heureusement que notre corps dit stop à un moment donné! Alors profites bien de ces semaines de repos.

  20. Tu sembles aller mieux et tes photos sont un magnifique hommage à cette région. On a envie d’y être !!!! Continue à profiter et à partager ces beaux moments !

  21. No worries, Cannes t’attends (et les meilleurs spots à coquillages m’ayant résisté il te reste à les trouver).
    Sinon, tu arrives à me donner envie de Bretagne, moi qui la connait si mal.
    Enfin, je crois que la sérénité et l’équilibre c’est comme le bonheur, ça vient pas en bloc, ça s’apprend et ça se cultive, aussi. <3

  22. Aie aie aie. Ma résolution à moi ce sera de me relire avant de « hit enter ». Désolée pour la grosse faute, je corrige : « Cannes t’attend ».

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