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Victoria, ville de poche

Les petites villes d’Amérique du nord me laissent toujours une impression d’étrangeté. Je crois que c’est à cause de l’absence quasi systématique de centre ville, ou disons d’un lieu de vie autour duquel se rassembler. Ça et les clôtures quasi inexistantes qui dessinent forcément l’espace différemment. Victoria, ville microscopique de l’Île du Prince Edouard, n’échappe pas à ces règles.

D’ailleurs, j’écris « ville », et cela même me semble étrange. Vue du ciel, je pense que l’on apercevrait un carré, divisé en quatre parties égales, prolongé d’une longue ligne blanche qui donne sur le port. Sur chaque parcelle, une douzaine de maisons, probablement moins que ça et au centre, la route principale, appelée Main Street ce qui ne manque pas d’humour étant donné qu’en moins de cinq minutes on peut la parcourir d’un bout à l’autre. Au bout de tout cela, un port minuscule accueillant une poignée de bateaux.

Pourtant, on trouve ici tout ce qui constitue une petite ville : une librairie, un café, un petit hôtel, une pizzeria, une cabane à sandwichs mignonne comme tout, et même… un magasin de bonbons. Ici, on ne distingue pas au premier coup d’œil les maisons des commerces, tout est ensemble, mélangé. Et puis il y a bien sûr, l’architecture typique de l’île : maisons en bardeaux de bois, presque toujours multicolore et les fleurs. C’est sans doute la raison pour laquelle on trouve souvent des faux airs de la vieille Angleterre à l’île du Prince Edouard, à cause des fleurs, des gazons bien tondus et des jardins faussement négligés.

Lors de ma visite, je n’ai croisé presque personne, mais deux gigantesques terre-neuve rendus curieusement grands, j’imagine, par rapport à la petitesse de la ville. Au port, tout de même quelques enfants qui jouaient dans l’eau. On aurait dit que tout le monde jouait à un grand jeu de cache-cache.

C’est drôle, je n’arrive pas à me figurer comment on vit, dans un petit coin du monde aussi étrange. Quoi qu’il en soit, ne manquez pas de vous y arrêter si vous projetez un séjour sur l’Île. Victoria se trouve à une vingtaine de minutes du Pont de la Confédération. Si vous faites le voyage en voiture, vous passerez forcément tout près. C’est l’un des lieux les plus photogéniques que j’ai croisé sur ma route lors de ce séjour.

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18 réflexions sur “Victoria, ville de poche”

  1. C’est superbe ! Ça fait longtemps que j’ai envie d’aller là-bas et ça me donne encore plus envie. Le rendu des couleurs est magnifique, comment faites-vous pour l’obtenir?

  2. C’est vrai que ça a l’air très joli, on dirait vraiment un décor de film, ce village n’a pas l’air réel!

  3. Il m’enchante, ton billet, pour plusieurs raisons. On y trouve du voyage, de belles photos, de la douceur… et, cerise sur le gâteau, on pourrait le prendre comme le début d’une nouvelle. C’est définitivement très agréable, ce type de lecture. Merci !
    Une belle fin de semaine,
    Nathalie

  4. Les photos sont juste magnifiques.. Avec ces couleurs : Waouh !
    Je note la ville dans mon petit carnet de voyage, qui sait un jour…
    =)

  5. Ce que vos photos sont belles !
    Pleines de douceur et de chaleur. C’est un vrai plaisir de passer par ici.

  6. Toutes ces photos sont magnifiques !!
    ces couleurs…. ça sent toujours l’été.

  7. Tes photos sont magnifiques!! Ça fleur bon le Québec… je retrouve tout plein de petits détails typiques.
    Pendant une demi-seconde, lorsque j’ai lu le titre de ton billet, j’ai eu un réflexe de « québécoise » et j’ai sursauté en voyant « ville de poche », parce qu’ici, « poche » peut avoir une autre signification (= nul, inintéressant, moche…). Haha! Enfin, on dit plutôt « ville poche » à ce moment là!
    Je ne connais pas ce coin du Québec et j’espère pouvoir y faire un saut un jour…

  8. Que c’est beau! Ce calme, ces couleurs, ce soleil, ça fait rêver, comme un merveilleux endroit où je me verrais bien finir mes vieux jours, qui sait. Une ville sortie d’un livre de contes, que tu me donnes très envie de visiter et photographier à mon tour :)

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