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L’individualiste

individualiste

On ne cesse de l’entendre sur tous les tons de la gamme : notre société est devenue individualiste. Par « individualiste », il faut généralement comprendre : « une bande de gros égoïstes qui ne pensent qu’à leur pomme et à leur sacrosaint bonheur de merde quand la moitié du monde est plongée dans le chaos ».

C’est drôle par ce que, dans individualisme, je vois tout le contraire de ça. Déjà, « individualiste » pour moi, ça signifie d’abord « avoir conscience d’être un individu », c’est-à-dire une personne unique avec des besoins et des aspirations qui lui sont propres, capable de penser par elle-même et agir dans son environnement immédiat. Donc pour commencer, c’est à mon sens un très bon rempart à toute forme d’embrigadement intellectuel, politique, moral ou religieux. Faire taire le murmure de la foule pour écouter sa propre voix. Rien que pour ça, je trouve ça bien d’être individualiste.

Vu depuis ma lorgnette, être individualiste, c’est partir de soi pour aller vers les autres (et non pas seulement pour se regarder le nombril comme semblent le croire bon nombre de gens).

Dit autrement : c’est prendre la responsabilité de soi. Je. Suis. Responsable. De. Moi. Si je ne me sens pas bien, ça ne sert à rien d’accuser le monde entier, la société, l’état, l’école, les multinationales. Je dois trouver en moi les ressources pour que les choses changent. Cela ne signifie pas renoncer à toute aide extérieure, cela signifie seulement être conscient que ce ne sont pas les autres qui peuvent nous aider à calmer les démons qui nous empoisonnent la vie : la colère, la frustration, la peur, le sentiment d’impuissance, le désespoir… RIEN ne peut nous sortir de là si on n’est pas décidé à se changer soi-même.

Alors oui, je crois très fort que c’est bien de commencer par prendre soin de soi avant toute autre chose. Pourquoi? Parce que si je vais bien, si je parviens à assurer moi-même mes besoins fondamentaux (aussi bien sur le plan matériel qu’intellectuel ou spirituel) c’est du travail en moins pour la société. Je la libère de ma petite personne. Et non seulement ça, je peux y participer, à la société. En payant des impôts, par exemple. Mais aussi en exerçant un métier qui a du sens à mes yeux ou encore en participant à l’économie, consommer d’une manière qui, elle aussi, a du sens pour moi (parce que quand tu es conscient d’être un individu, tu sais pourquoi tu fais les choses : tu fais des choix réfléchis, assumés et non pas ceux que te dicte l’opinion générale). Ou encore, tout simplement en apportant des idées nouvelles comme le font si bien – ce n’est qu’un exemple – tous ceux qui interviennent dans les conférences TED.

Être individualiste, enfin, c’est croire à sa puissance, en la force de ses idées. Croire que nos convictions ont du poids. Tiens, savez-vous que partout dans le monde, les Mac Do connaissent une baisse significative de leur chiffre d’affaire… parce que des millions d’individus ont estimé – peu importe les politiques menés dans leur pays – que ça suffisait de manger de la crotte et décidé d’aller se nourrir ailleurs? Donc oui, bien sûr que nos actes, si petits soient-ils, ont un impact.

Donc en résumé : moi ça va > je ne suis un poids pour personne et je suis libre aussi bien financièrement qu’intellectuellement > je peux prendre des décisions qui contribuent à la société de mille et une manières. Celles qui me ressemblent le mieux et où je sens que je peux apporter ma pierre à l’édifice.

Alors vous allez me dire : ouais ouais, écrire des livres de divertissement ou de développement personnel et donner des idées inspirantes pour organiser son mariage, c’est quand même assez pauvre, question contribution. Oui. Et non. On ne peut pas tous être soeur Emmanuelle, il faut avoir l’humilité de ça. Et si on veut le devenir, si c’est ça qui nous parle et nous inspire, alors c’est qu’on porte en nous les ressources pour ça et qu’il faut le faire. Mais on peut aussi être une toute petite personne qui se contente d’arracher des sourires aux gens grincheux dans le métro. Et, oui, ma conviction là-dessus c’est que ça aussi, ça participe à changer le monde.

Par « contribuer », on veut souvent dire « donner de soi à des inconnus plus malheureux que nous ». Mais c’est bien plus simple que ça, « contribuer ». Contribuer, ce peut-être tout simplement donner l’exemple. Je crois fermement que si je fais quelque chose de bien pour m’améliorer moi, cela rejaillit sur autrui. De la même manière : les autres sont ma source d’inspiration numéro un.

C’est très visible dans l’éducation : on peut bien leur raconter tout ce qu’on veut, aux enfants. Au final, ce qui a du sens pour eux, ce n’est pas tant ce qu’on essaie de leur inculquer que ce qu’on leur montre en exemple. Comment veux-tu apprendre à ton enfant à apprécier la vie si celle-ci te pèse très fort et très lourd, à toi? Donc oui, la première chose à faire, c’est te changer toi. Je n’ai pas dit que c’était facile d’être individualiste.

Mais voilà pourquoi je crois que c’est important de chercher le bonheur dans sa vie en premier. Souffrir, ce n’est pas si utile qu’on croit (à part, bien sûr quand ça nous permet d’identifier ce qui ne va pas et donc… nous aider à changer). Ne pas s’écouter, se négliger, ne pas prendre le temps de s’aimer… je ne connais pas un seul exemple d’oubli de soi qui ait donné des résultats vraiment intéressants. Et ne me brandissez pas, s’il vous plait, l’Abbé Pierre ou Mère Theresa : il suffit de regarder des interviews de ces personnes pour comprendre qu’il n’y avait pas d’auto-sabotage ni de renoncement à la joie dans ce qu’ils accomplissaient, dans leur vaste contribution au monde. L’un et l’autre semblaient se sentir tout à fait à la bonne place, celle qui avait du sens pour eux et qui les faisait rayonner.

Et voilà comment se boucle la boucle de l’individualisme. Car le fond de l’affaire, le voici (toutes les études sur le bonheur convergent sur ce point) : la contribution. À quoi je suis utile? Pour qui? Pour quoi? Comment? Trouver sa place dans le monde, avoir conscience de ce qu’on apporte aux autres, c’est cela qui semble rendre le plus heureux. Mais fondamentalement, on ne peut pas faire grand chose de tout ça quand on est tout plein de mal-être.

Donc oui, je crois que plus on se sent bien, plus on est tourné vers les autres. Et que c’est ça, en vrai, être individualiste. Que ça n’est pas le chemin le plus simple, contrairement à ce qu’on essaie de nous faire croire, parce qu’il suppose d’aller chercher en soi les solutions à TOUT ce qui nous pose problème, il exige de nous que nous nous sentions responsables de notre vie. Mais que ça vaut vraiment très fort le coup de se pencher sur la question si on espère participer à rendre le monde meilleur.

42 réflexions sur “L’individualiste”

  1. j’aime j’aime cette vision des choses… de la vie ! Je me retrouve encore même si c’est pas évident de se faire comprendre… ;)

  2. Un très beau post comme toujours ! Ce que tu dis est vrai, c’est d’ailleurs bien illustré dans les avions : quand le masque à oxygène tombe, il faut d’abord prendre le sien, avant d’aider les autres. Parce que ce n’est pas en étant évanoui qu’on va pouvoir aider qui que ce soit…

  3. et bien merci
    je sais que je ne suis pas en phase avec ma vie en ce moment, je sais que je dois travailler sur ce point précis avant de pouvoir me r-ouvrir aux autres, je sais tout ça et je sais surtout que c’est difficile mais ce petit post me montre que d’en avoir conscience est déjà un début de « guérison », alors merci
    et bien merci

  4. Très bel article, je suis entièrement d’accord avec toi.
    Le mois dernier, lorsqu’une amie était affectée par des attentats et tout ce qui se passait de mal dans ce monde, je me suis sentie coupable de lui dire que je préférais boire mon verre de vin en écoutant des chansons pourries plutôt que de regarder les infos.
    Elle m’a dit qu’en fait, j’avais raison et que c’était sûrement bien mieux d’agir comme je le faisais plutôt que d’aller tuer des touristes sur une plage tunisienne.
    Bah ouais en fait…

    Belle journée à toi,

    Manon

  5. Un article bien écrit, qui fait du bien au cœur, au moral et qui apaise l’esprit !
    Merci, ça m’a donné un coup de peps pour continuer positivement sur mon approche envers les autres, en passant par la case : positivons d’abord en nous !
    Bonne journée :)

  6. Très joli texte qui me rend fière d’être individualiste ! Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle là mais j’adore ton point de vue

  7. Un ramassis d’auto-satisfaction suffisante et de pseudo-justifications égoïstes.

  8. Enfin! Quelqu’un sur la même longueur d’onde que moi. C’est tellement difficile à faire passer ce message. Le mot « Individualiste » est devenu tabou et donc la responsabilité de l’individu se perd.

    Bravo,
    Mira

  9. Marine (la seule)

    Oh c est drôle, je suis justement en train de lire un essai de Frédérique Lenoir « petit traité de vie intérieure ». C’est vraiment chouette, ça te plairait et puis j’y ai trouvé des tas de convergences avec ton texte
    Bisous petite bulle de bonheur

  10. Je suis d’accord avec toi sur tous les points et partage tant ta vision que je n’ai rien à rajouter. Mon commentaire est donc bien inutile mais j’avais envie de le laisser comme un merci d’avoir posé des mots sur ce que je ressens comme vrai en moi :)

  11. Superbe texte..qui pour moi, en tant qu’individu, est rempli de bon sens…

  12. Merci pour cet article bien écrit et plein de bon sens!!
    Bonne journée!

  13. Je n’aurais pas dit mieux, et cet article tombe à pic, dans une mini période de moral dans les chaussettes (où j’ai failli accuser la terre entière de mes pensées négatives, mais je me suis retenue à la dernière minute; c’est moi qui doit (et peux) régler ça toute seule de mon côté).

    Bref, toujours un plaisir de te lire :)

  14. Bonjour,

    Je ne commente pas souvent ton blog (au passage, je te felicite car il est top) mais vraiment ton article colle vraiment avec ce que je pense!!!! Non à une société égoiste mais oui au developpement personnel! Comment aider les autres si tu ne prends pas soin de toi! Charité bien ordonnée commence par soi-même!Mais je pense que beaucoup de gens ne sont pas près à l’entendre car il faut reconnaître que ce n’est pas évident de « se connaître » car cela demande du travail sur soi.
    En tout cas, merci pour tes articles qui font du bien :)

  15. Et pour prolonger ta pensée que je rejoins, j’ai toujours pensé que pour être une bonne mère, je devais d’abord réussir à m’occuper de moi et de mes projets. Ce qui paraît très égoïste mais qui me permet d’être bien dans mes pompes et donc, disponible (autant que possible) et sereine dans mon rôle de mère auprès de mes enfants. Des baisers.

    1. Oh Marjolaine, je parcours les commentaires et je tombe sur le tien, que j’adhère 100%. Evidemment, le joli article de Cachemire & Soie me plait aussi énormément. Je suis d’accord avec ce qu’elle dit. Très beaucoup d’accord :-) Et d’un coup, je trouve que ton « prolongement de pensée/d’article » est tout à fait pertinent. Depuis que je suis maman, j’ai toujours dit que pour avoir des enfants épanouis, il fallait une maman épanouie. Et tout ça passe pour être d’abord bien avec soi-même, que ce soit professionnellement ou simplement être bien parce qu’on a pris une bonne douche et mis la jupette qu’on adore, seulement après, je serai complètement dispo pour elle. La tête libre et le sourire qui s’affiche.
      Je résumerai l’article d’Anne-Solange avec une petite phrase : s’aimer fort soi-même pour pouvoir aimer les autres !
      Belle journée !

  16. Je suis d’accord avec toi et en même temps… j’ai envie de dire… oui et non. Depuis la fin de l’Ancien Régime, et un peu avant, (on voit la fille qui sort d’une L1 d’Histoire et qui étale ce qu’elle a appris, haha xD) on dit que les gens deviennent plus individualistes, c’est à partir de ce moment-là que la critique s’est faite. Tu dis qu’être individualiste, en gros, c’est être plus tourné vers les autres mais… oui et non… Oui parce que ton raisonnement est assez juste finalement : il faut se sentir bien pour pouvoir aider les autres, mais non parce que, si on prend l’exemple de l’Ancien Régime et du Moyen-Âge, les gens étaient très solidaires, les familles et les villageois s’aidaient, s’entraidaient, et ensuite, avec l’arrivée de l’industrie et du capitalisme, les droits communs ont été arrêtés (par exemple celui qui je crois s’appelle « de vaine pâture » et qui faisait que, après les récoltes sur un champ, tout le monde dans le village pouvait venir ramasser les grains qui étaient tombés, et venir faire brouter leurs bêtes, même si le champ ne leur appartenait pas). A ces époques, davantage sous l’Ancien Régime peut-être, les gens fonctionnaient par groupes, on faisait partie d’un groupe, d’une famille, d’un corps de métier, d’un ordre, et on ne pouvait pas quitter la place que l’on avait… et on s’entraidait. Là où je veux en venir c’est que la critique faite à l’individualisme c’est que, du coup, les gens n’ont plus l’impression de faire partie d’un groupe et qu’on s’aide moins. Que, certes, on a la conscience, comme tu dis, de notre individualité mais que, justement, on est tourné que ou quasiment que vers cette individualité. Je ne sais pas si l’exemple que je vais donner est pertinent mais je prends le risque : ce matin j’ai lu un article d’une blogueuse dont une touriste avait critiqué la ville alors que, en gros, c’est à cause des touristes que les problèmes apparaissent parce qu’en hiver tout se passe bien. Elle disait que les touristes, certains du moins, se plaignent que les commerces soient fermés à 1h du matin (alors que les commerçants ont ouvert à 9). Ces personnes sont tournées vers leur individu, et pas vers les autres et leurs besoins (ici le sommeil).
    Donc je dirais que je suis d’accord avec toi mais qu’en même temps d’individualisme a aussi ses points faibles et ses inconvénients, et que ce que l’on désigne par de l’individualisme c’est aussi de l’égoïsme mais que l’égoïsme est une part de l’individualisme.

    1. Merci, Melgane, pour avoir pris le temps d’écrire cette longue réponse. Et l’exemple que tu donnes à la fin me donne une bonne idée de ce que tu veux dire. Mais justement, cette manière de ne pas se mettre à la place de l’autre (en râlant parce que les commerces ne sont pas ouvert) ce n’est pas vraiment ce que j’appelle de l’individualisme, j’appelle ça de l’égoïsme. Et bien entendu, ce n’est pas ce que je défends ici.

      Dans ce cas précis, je pense qu’une personne vraiment en phase avec elle-même ne PEUT PAS se mettre en colère pour quelque chose d’aussi absurde qu’un commerce fermé à telle ou telle heure. Quand on s’énerve pour ce genre de broutille, c’est souvent qu’un inconfort plus général nous empêche de prendre du recul. Si on arrive à mettre le doigt dessus, le problème se règle de lui-même. C’est ça que j’appelle prendre soin de soi : « Je prends la responsabilité de la colère que j’éprouve > Qu’est ce que je peux faire pour la calmer? » Et le commerçant, lui, peut dormir tranquille dans son lit :)

  17. Ton article est très juste et bien écrit. Mais je n’aurais pas donné le mot « individualiste » pour dire simplement « apprendre à se connaître, et prendre soin de soi. J’emploierais plutôt le mot « compassion » car la compassion avant d’être dirigé vers les autres, peut se diriger sur soi. Etre en empathie avec soi-même c’est très important en effet pour pouvoir ensuite contribuer à un certain bien -être des autres.
    Ce que j’entends plutôt par « individualisme », ou « société individualiste » c’est une société dans laquelle la part donnée à l’individu est plus importante que celle donnée à un groupe. Il y a pour moi un certain égocentrisme, c’est à dire que tant qu’on est heureux on se fiche du malheur des autres (je caricature un peu là). Exemple, si quelqu’un se fait agresser, on ne réagit pas, par peur de se mettre soi-même en danger.
    Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autre. Comme si nous avions oublié que nous faisions tous partie d’une même entité et que nous sommes tous des êtres humains.
    Mais je conçois que chaque individu a droit au bonheur et que s’aimer soi-même est un bon début pour apprendre à aimer l’autre.

    1. Merci pour ta réponse, Zelda. En fait, ici, il ne s’agit pas seulement d’apprendre à se connaître. Pour moi, il s’agit d’être conscient que ce qu’on éprouve de négatif vis à vis de l’extérieur est à résoudre à l’intérieur de nous et que c’est comme ça que les choses peuvent changer.

      Tiens, si on prend l’exemple de l’agression. La première chose c’est qu’à mon avis, quand on se fâche après la société qui ne bouge pas le petit doigt quand quelqu’un se fait agresser, en vrai, on est fâché avec SOI. Parce qu’on fait peut être partie partie de ces gens qui manquent parfois de courage.

      Donc la seule réponse possible, à mon avis, n’est pas de s’insurger contre le monde entier, mais juste de se demander : OK, qu’est-ce que je peux faire, moi, pour changer ça? Par exemple prendre des cours d’autodéfense, apprendre à contrôler ma peur, décider de ne pas être cette personne qui tourne la tête de peur de se faire agresser aussi… Ca peut être plein de choses.

      Et c’est comme ça que, de l’individu, on passe au collectif. Parce que si moi j’apprends à ne plus avoir peur (en l’occurrence, je suis très loin d’y arriver, l’agressivité me tétanise), c’est certain que ça inspirera d’autres autour de moi et ça se répandra. Regarde l’exemple de personnes comme Gandhi : il a inspiré des millions de personnes, simplement par son exemple, en travaillant à être la meilleure personne possible selon ses critères et ses convictions.

      C’est en cela que prendre la responsabilité de soi, s’écouter et travailler à être la meilleure possible, c’est le moyen le plus sûr d’être connecté aux autres et d’agir pour le bien commun.

  18. Waouh! Merci, mille mercis pour ce post qui reflète bon nombre de mes pensées et qui reflète tout le travail intérieur que tu as fait et que bon nombre d’entre nous font. Je ne post que très rarement, moi qui te lit depuis…. le début du blog il me semble
    (Ouh la la tout ça), mais vraiment ça fait toujours un bien fou de venir dans ton chez toi virtuel. Alors Anne-So merci!

  19. Mer-ci ! J’ai envie d’encadrer ton texte pour le garder à portée de yeux ;-)

  20. Merci pour cet article si juste, si simple, si clair et si évident. Je partage tout à fait ton point de vue et Bcp de gens oublient de « cultiver leur jardin », ce qui est pourtant la source de toutes les rivières d idées et d actions, et d un épanouissement personnel. Tout part de la prise de conscience que nous sommes responsables de nous même et donc de nos choix. D ailleurs le mot responsabilité en anglais « responsability » ou « response ability » se traduit littéralement par « la capacité de répondre ». Être responsable, c’est être capable d apporter une réponse en lien, en alignement avec nous même.

  21. Sheik Yerbouti

    J’ai parcouru ton article en diagonal, je pense que tu devrais plutôt regarder la définition du concept d’individuation, qui n’a effectivement rien à voir avec l’individualisme.

    J’espère que ça t’aidera à mieux faire la distinction et à avancer dans tes réflexion personnelles.

    1. Merci pour ton commentaire. Du coup, je suis allée me documenter. Mais non, je ne crois pas faire de confusion.

  22. Je ne trouve rien à ajouter à cet article, mais je tenais tout de même à laisser un commentaire pour dire merci, lire chez d’autres ce que je porte en moi est toujours un immense plaisir :) (et ça donne plein d’espoir, aussi !)

  23. Je suis 100% d’accord avec toi, soyons en accord avec nous même et après on pourra être tourné vers l’autre. Très beau texte et je confirme, tu ne postes pas souvent mais quand tu le fais, on se prend un claque ( positive hein ) . Bises

  24. Entièrement d’accord avec tout ce que vous écrivez. Cette philosophie est la mienne depuis de nombreuses années. Elle m’a apporté sérénité et joie de vivre.
    Etre responsable au sens grec antique du terme. Assumer qui l’on est, se connaître, être bien avec soi, c’est le préalable indispensable pour être bien avec les autres. Cultiver son jardin. Les personnes les plus solaires et les plus sympathiques que j’ai rencontrées sont celles qui avaient fait la paix avec elles-mêmes, qui se respectaient (dans leurs envies, dans leurs limites) et qui du coup les faisait respecter aux autres. Ce n’est pas de l’égoïsme. C’est du bon sens. C’est épargner aux autres les sautes d’humeur, les cris, les remarques blessantes qui fusent irrémédiablement lorsqu’on n’a pas écouté sa petite voix intérieure qui nous disait « non ne le fais pas ». Car les personnes les plus agressives sont souvent celles qui se forcent à faire beaucoup de choses « pour faire plaisir », « parce qu’il le faut.. », « pour les autres »… alors que la plupart du temps on le leur avait rien demandé…
    Merci pour ce bel article. Et bonne journée!

  25. Merci pour ce texte qui tombe très bien pour moi, étant en train de changer complètement ma vie professionnel pour me détacher d’un job traditionnel et m’épanouir plus dans ce que je fais, je me demande parfois si ce n’est pas de l’égoïsme, et si je ne ferais pas mieux de faire comme les autres et de garder un job pas parfait mais qui soit safe.
    Mais en réalité, cette espèce d’assurance de faire ce qui est le mieux pour moi pour la première fois de ma vie, me rend clairement plus apaisée et me fais du bien. Pourquoi renoncer à ça? Pour rentrer plus dans le moule?
    Enfin bref, je ne suis pas encore suffisamment au bout de ma réflexion à ce sujet pour pouvoir rédiger quelque chose de construit, mais merci d’avoir apporté ce bout de réflexion à ce qui se passe dans ma petite tête!

  26. C’est sûr que si tout le monde avait le courage de se prendre en charge au lieu de rejeter le blâme sur les autres, ça rendrait les choses plus faciles pour tout le monde!
    Très beau texte sincère et bien écrit (comme toujours). Merci!

  27. Quelle définition positive de l’individualisme… ta conception personnelle est assez inspirante.
    Dommage que pour la majorité des individus de cette société de plus en plus individualiste, l’individualisme consiste plutôt à se demander ce que la société peut faire pour eux voir doit faire pour eux, seuls.

  28. Bonjour,

    je tombe sur ton article un peu par hasard et j’en suis bien heureuse ! J’aime beaucoup et quand j’aime je partage. Je vais donc envoyer ton texte à plusieurs autres personne. Je partage avec toi deux liens auxquels j’ai tout de suite pensé en lisant ton article.

    http://www.yvespatte.com/2014/12/la-fin-de-leur-monde/ ==> un texte un peu plus « rentre dedans » (désolé je ne trouve pas le bon qualificatif) mais qui invite également à se penser par soi-même et être acteur de sa vie.

    http://www.colibris-lemouvement.org/revolution/une-revolution-interieure/entretiens-ma-revolution-interieure
    ==> des petites interviews réalisées par l’association Colibris qui sont très intéressantes. je ne les aies pas toutes vues mais celle de Pierre Rabhi, Mathieu Ricard et Frédéric Lopez sont particulièrement en lien avec ton article.

    1. Merci beaucoup ! J’ai adoré l’article de Yves Patte, je le partagerai dans un prochain article, je pense. Et je connais aussi les vidéo de l’association Colibris, que j’aime beaucoup :)

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