journal
Dimanche matin. Le marché. Un groupe chante « le vent nous portera » à la cale, et on entend en sourdine des vagues pas très loin. Installée à la table du jardin, le parasol ouvert même s’il fait un peu gris, je trie les photos d’hier soir. La petite girouette de la maison bleue, un exercice rituel
Bérangère, c’est ma tante. La petite sœur de papa et le Bé de Youk-Bé, notre bateau (qu’elle nous laisse appeler « notre » alors que c’est le sien, hérité de son père). Ma tante est aussi la personne la plus généreuse que je connaisse. Hérisson, adorable : on voit d’abord ses épines avant de voir le reste,
Lectures marines : – Le vieil homme et la mer (Hemingway) – Moby Dick (Melville) – Capitaines Courageux (Kipling) – Armen (Jean-Pierre Abraham) – l’Ile au trésor (évidemment)(Stevenson) – Robinson Crusoe (Defoe) – la petite main (Doormann, surtout parce que ça se passe entre Granville et Chausey ^^) Sans aucun doute, c’est celui d’Hemingway que
Hier, à la plage. Cette petite colonie de goélands installée tranquillement sur le sable, trait blanc entre deux franges de foule humaine. Bien sûr, je sais faire s’envoler les goélands, tout le monde le sait : choisir son angle pour imprimer à leur vol une direction idéale, s’approcher calmement en regardant ailleurs, pour faire naître
Lorsque j’arrive ici. À l’endroit précis où j’ai pris cette photo d’où on peut voir la pointe de Granville à gauche ; Cancale, un peu plus loin au sud ouest quand le temps le permet. Ensuite, si la photo était panoramique et qu’on dirigeait le regard vers la droite : Chausey, juste en Face, puis
S’émerveiller. Rien ne me fait me sentir plus riche que ces instants où, par l’entremise d’un agencement heureux de petites choses ordinaires – un galet rond et blanc, les paillettes de mica dans le sable qui captent la lumière et les reflets dorés d’une fin d’après-midi – on peut soudain sentir vibrer la Vie, dans
