T’aimer
Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez peut-être que mon mari et moi avons perdu la petite fille que nous attendions pour le mois d’avril. Nous avons, comme on peut l’imaginer, versé des rivières de larmes, mais nous allons bien. Disons : aussi bien que possible dans ces circonstances. Sans véritable surprise, c’est en étant confrontés à cette épreuve que nous avons pris conscience qu’elle avait été largement vécue, dans différentes nuances, par notre entourage ; et tout en reniflant au téléphone, j’ai appris les fausses couches et interruptions de grossesse des femmes autour de moi, réveillant