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Les parasols à Deauville

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Hier matin, nous avons roulé jusqu’à Deauville. Cinq heures de route dans la journée pour aller mettre les pieds dans l’eau. Une petite aventure qui n’a pas beaucoup de sens… si ce n’est celui qu’on décide de lui accorder. Mais ce n’est pas de cela dont j’ai envie de parler aujourd’hui.

Sur le chemin du retour, nous avons discuté de ce syndrome lié aux réseaux sociaux : le fameux FOMO (Fear of Missing Out) ou l’angoisse de manquer quelque chose. En gros : l’impression de rater sa vie alors que les autres, autour de soi, la réussissent.

L’idée, c’est qu’à sublimer les petits moments de sa vie, on se fait croire les uns les autres à une vie idéale qui bien entendu n’existe pas. Mais on finit tous par y croire quand même, alors l’herbe devient toujours plus verte ailleurs et on finit complètement déprimé à l’idée que les autres y arrivent et pas nous. Bonjour l’ambiance.

De fait, c’est une question que je me pose régulièrement sur Instagram où mon propos ne va pas plus loin que collecter des instants, des points de vue ou des détails qui me font dire à un moment dans la journée « quand même, c’est bien tout ça ». Le choix d’un cadre, d’une lumière ou d’un angle particulier aide à saisir non pas la réalité, mais l’impression ou l’émotion qu’on retire de ce moment. Alors c’est vrai, si on les regarde mises bout à bout, peut-être ces images donnent-elles celui d’un quotidien idéal. L’intention, pourtant, est tout autre.

Hier, donc, nous étions à Deauville. Si vous voulez que je vous dise exactement ce que j’en ai pensé : j’ai trouvé ça trop grand, pas très chic, bondé et par une foule pas forcément classe-classe, bordé de restaurants évidemment conçus selon la pire équation (comment fournir la moins bonne qualité pour le prix le plus élevé tout en attirant le plus grand nombre)… bref, je n’ai pas beaucoup de bien à en dire, au fond.

Sauf qu’il y a une chose merveilleuse à Deauville : les parasols.

Et vous savez quoi? En dépit de toutes les mochetés que je viens d’énumérer, moi je crois que oui, ça vaut la peine de faire cinq heures de route, se tanquer dans un parking immense facturé une fortune, s’attabler à un vilain resto devant une bière à un prix indécent et subir le regard glacé d’un serveur désagréable, pour ces cinq minutes passées à regarder les parasols avec la mer toute bleue, au fond là-bas. Et ensuite aller mettre les pieds dans l’eau.

Ces photos contrastent sans doute avec ce que je viens de décrire. Pourtant, elles n’ont pas pour objectif de falsifier la réalité. Elles racontent simplement ma part de joie. Sans tricherie. Parce que c’est souvent ça, vivre : savoir que ce n’est pas beau partout et décider de l’endroit où l’on veut attarder son regard. Si la beauté n’est pas au fond de nos yeux, elle n’est pas du tout. La beauté, c’est quand toi tu décides que c’est beau.

Alors oui, évidemment, c’est cette part-là que je veux montrer. Non pas pour donner l’impression que ma vie est parfaite, ou plus intéressante qu’une autre (elle ne l’est pas) mais pour partager ces moments. 

Quand on partage c’est encore plus doux : on s’émerveille ensemble. Les partager, c’est les faire exister ailleurs, pour d’autres. C’est arracher un sourire dans le métro, envoyer un petit grain d’évasion ou simplement accompagner un bon café pendant une demi-seconde… C’est rien et pas tout à fait rien à la fois.

C’est ce que m’apportent, en tout cas, la plupart des comptes Instagram ou des blogs que je suis. Et puis quand ma journée est merdique, ça me porte, de lire et voir les belles expériences des autres. Ca me rappelle que c’est peut-être moi qui ne pose pas le bon regard sur la vie et qui me coupe toute seule de ce qui vaut la peine d’être regardé et aimé.

Alors voilà. Hier il y avait des gens pas jojo, des restaurants qui nous prennent pour des cons, un conducteur un peu taré, des heures d’autoroute, quelques coups de soleils, des mégots écrasés dans le sable… et puis ces parasols, qui donnent du sens à tout cela.

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Non, ça ce n’est plus Deauville, mais l’entrée du port de Trouville, juste à côté… Est-ce que ça ne vous donne pas envie d’embarquer immédiatement sur un voilier et partir à l’assaut du monde? Moi oui. ^^

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40 réflexions sur “Les parasols à Deauville”

  1. Merci pour ce joli texte plein de bon sens.
    Merci pour l’évasion, j’entends presque le bruit de la mer !

  2. Merci Anne-So, ton article m’a fait du bien. Tes photos sont toujours douces, tendres, belles, reposantes. Je ressors toujours détendue de mon passage sur ton site. Continue ! :-)

  3. Ma théorie est que, pour les réseaux sociaux comme dans la raie vie, quand nous pensons « idéal » (la meuf idéale qui a tout, la vie idéale….), souvent nous amalgamons ces petits trucs que nous pensons bien chez quelqu’un et le rassemblons dans une sorte de golem de la vie parfaite. Je pense à l’intitulé de ce livre « La femme parfaite est une connasse ».. dans le fond nous l’avons tous pensé, à ce/cette homme/femme parfait(e) qui nous horripile. Mais si on détaille, si je pense à cette femme parfaite, je réalise que je pense à la belle tribu d’enfants sages de X., les vacances de Y., le corps de W., le boulot de Z.
    Sur les réseaux sociaux, si on passe comme moi sa timeline vite fait un matin dans le brouillard, on a vite fait d’amalgamer des personnes différentes dans un seul profil idéal. Il suffit d’être trompé sur des photos à l’esthétique propre, des pseudos homonymes… et l’espace d’un instant, on croit par exemple qu’untel accumule les boulots de rêve, les destinations lointaines et change la déco de sa cuisine une fois par semaine. Il faut savoir faire le travail de prendre le recul par rapport à ça,parce que, même en le sachant, nos perceptions nous jouent des tours.
    Par contre, célébrer par des photos ces petits instants de bonheur dans une journée (fut-elle merdique), c’est peut-être un peu niais, mais cela joue beaucoup sur notre perception de la vie de tous les jours, à l’instar de ces carnets où l’on note une phrase positive par jour (et c’est une ancienne dépressive qui dit ça)

    1. J’aime bien ton idée de la personne idéale, vue en stroboscope à partir de plusieurs profils différents qui nous conduit à créer « un monstre idéal ». Et en y réfléchissant, je la trouve assez juste :) C’est vrai, on doit toujours essayer de garder du recul par rapport à tout ça.

  4. Je suis tellement d’accord avec ton article! Il me fait penser à un commentaire que j’ai vu sous un article d’une blogueuse qui parlait de toutes les jolies choses qui lui étaient arrivé durant l’année. Et le commentaire disait: » C’est bon, on sait que tu as une vie parfaite. » Outre l’impolitesse évidente, j’ai eu envie de lui répondre que non, sa vie n’est pas parfaite. Personne n’a une vie « parfaite ». Simplement, elle ne garde que le meilleur de ces journées pour les partager avec ses lecteurs :)

    1. Ahah, oui j’ai déjà lu ce genre de commentaire ici ou là. Ce que ces gens ne réalisent pas, c’est à quel point cela demande parfois des efforts : on est tous tenté de baisser les bras et se laisser happer par ce qui ne va pas, dans nos vies. Se focaliser sur ce qui est bien, ça ne va pas de soi, c’est un vrai travail parfois :)

      Après, la différence, je crois, c’est une question de conviction : est-ce qu’on choisit de penser que le monde est pourri et que la vie est dure… ou de penser que le monde est beau et que, si on ne le vois pas, c’est juste qu’on ne regarde pas là où il faut, alors il faut lever les yeux et chercher.

  5. Parfois on a des idées au fond de la tête. On ne sait pas vraiment qu’elles sont là mais elles sont là. On les effleure de temps en temps sans jamais vraiment y aller, et au détour d’une phrase, d’un texte, d’une lecture, d’une discussion, on vient à réfléchir, à mettre la lumière sur ce qui n’attendait peut être que ça. Ton billet aujourd’hui me fait cet effet là. Merci d’avoir partager ton sentiment, je le trouve très juste.

    Elise

  6. Je crois qu’il y a du beau et du moche partout mais que de s’attarder sur le beau est tout sauf un défaut. Prendre ce temps-là m’a rendue infiniment plus heureuse, sereine et reconnaissante. Le moche a cette faculté d’occulter avec tant de facilité tout le reste, de capturer toutes nos pensées, d’effacer ce qui reste pourtant beau et là. Aussi réel que les soucis qui nous emprisonnent.
    Les réseaux sociaux subliment nos quotidiens mais je crois que cela me réconforte plus que cela ne me pèse : lorsque les soucis s’en mêlent, ça me fait du bien de lire des blogs, voir des photos et me dire que « la vie c’est ça aussi ».
    A bientôt !

    1. Je partage le même sentiment (et donc peut-être la même expérience). Moi aussi, je constate que c’est ma responsabilité à 100% de voir ce qui est positif ou non… et tout ce que ça m’apporte de bon dans au quotidien (évidemment, il y a des jours où c’est plus difficile que d’autres, hein ^^).

  7. Et bien moi je ne suis pas d’accord avec toi j’adore Deauville je trouve que c’est une très belle ville que tous les restaurants ne sont pas pourris nous sommes restaurateurs la bas et on ne prend pas nos clients pour des cons c’est vrai que nous sommes assez cher mais nous ne servons que des produits de luxe comme la truffe et quand on vend une sole a la truffe par exemple la truffe est plus que présenté dans l’assiette on ne fait pas semblant

    1. Bonjour So,

      Je regrette que tu te soies sentie visée. Je n’ai pas dit que tous les restaurants étaient mauvais (comment pourrais-je le prétendre, n’y ayant passé que quelques heures?), mais oui l’impression générale que m’a donné cette halte est assez négative : beaucoup de lieux destinés au tourisme de masse, avec tout ce que cela comporte.

      Je n’ai absolument rien contre l’idée de payer cher son repas lorsque la cuisine et le service le justifient. Mais oui, je suis scandalisée de voir à quel point certains restaurateurs gonflent les prix sur des cartes qui ne propose rien de plus qu’une nourriture de cantine bas de gamme, simplement parce qu’ils sont certains de remplir la salle. La logique du bénéfice maximum à tout prix, c’est ce que j’appelle prendre les gens pour des cons.

      À Paris (j’espère que c’est aussi le cas ailleurs, mais je parle de ce que je connais) nombre de restaurants ouvrent – et prospèrent ! – avec des propositions hyper quali, une carte originale, des produits frais et de bonne qualité pour des prix très concurrentiels… Leur arrivée sur le marché ces dernières années m’a vraiment fait réaliser, par contraste, à quel point certains restaurateurs se moquent de leurs clients.

      Malheureusement, pour le moment, mon sentiment est que oui : pour un repas sur le pouce, c’est très difficile de trouver un rapport qualité/prix acceptable.

  8. Ta comparaison Deauville/Trouville me rappelle celle de La Baule/Le Pouliguen… C’est juste à côté, juste le chenal et un pont à emjamber, et fini la faune bobo, le superficiel et le bord de mer bétonné…. Tiens d’ailleurs, je donnerai cher pour y être au moment où j’ecris….
    Merci de ce juste billet

  9. Je n’ai jamais aimé Deauville, je trouve ça moche, à part sa plage. Je préfère de loin Cabourg ou Honfleur qui ont beaucoup plus de charme, ou alors l’arrière pays. Sinon d’accord avec toi sur les réseaux sociaux ;)

  10. Après 15 jours d’exil à Paris, je comprends parfaitement cette idée d’un « sourire tiré dans le métro » ;-)

  11. C’est vrai qu’ils sont tellement jolis ces parasols !
    Pour le texte, oui, je suis d’accord avec ce que tu dis. D’autant plus que j’ai l’impression qu’avec tous ces partages, j’ai (on ?) plus tendance à me comparer et que, finalement, c’est cette comparaison qui est nocive (je crois) : chacun son rythme, chacun ses expériences, il n’y a pas de mieux ou de moins bien, seulement une mosaïque de moments de vie.
    Alors oui, autant garder les meilleurs.
    Bonne journée Anne-So.

  12. Ton analyse me semble très juste. Il y a quelques temps, j’ai ouvert un blog : 1jour/1clic. Pendant un an j’ai posté une photo par jour… Alors que je prends pas mal de photos, cela s’est avéré un vrai challenge ! Garder un instant chaque jour… Et bien finalement, tu te rends compte qu’il y a pas mal de journées sans intérêt, alors que d’autres mériteraient 10 images. C’est une petite ponctuation quotidienne très sympa à faire et ces 365 visuels me permettent maintenant de me rappeler avec précision de cette fameuse année.

    1. Oui, je vois très bien ce dont tu veux parler. Parfois, ça m’arrive de ne publier aucune photo pendant 10 jours sur Instagram et alors je me dit : « ok, tu n’as vraiment rien trouvé qui soit digne d’intérêt? »

      Et en fait, souvent, ça me donne envie de me secouer, de me dire « ohoho toi, tu files un mauvais coton, toi. Lève un peu le nez de ton guidon pour voir les beaux trucs autour de toi » :)

  13. Vraiment un superbe article! Je trouve qu’effectivement tu dépeins très bien « l’esprit Deauville » : on rencontre pleins de galères, on s’énerve mais au final, rien que voir la mer un instant (ou les parasols) ça nous donne le sourire et on en garde un bon souvenir.

    J’ai pleins d’anecdotes incroyables sur toutes les fois où je suis rendue à Deauville, ce serait long de tout raconter içi mais en tout cas, je m’identifie et je comprends tout à fait ton propos ^^

    Sinon tes photos sont vraiment magnifiques. Toutes ces couleurs c’est très joli! :)

    Passe une bonne journée!
    Bises,
    Sybille.

  14. Hahaha ton article m’a fait direct penser à un commentaire que je t’ai écrit sur Instagram sur ton appart’, qui me paraissait parfait, disons rempli de petits détails beaux et signifiants que j’adorerais avoir un jour chez moi, pour ce qu’ils représenteraient en moments doux (le piano, la cheminée…).
    Je trouve ça très important d’entretenir et prendre conscience de la beauté dans nos quotidiens ou dans ceux des autres, car elle nous permet aussi d’entretenir nos propre inspirations et aspirations. Pour ça, Instagram, Pinterest sont formidables, ce sont de très bons outils qui nous permettent de nous nourrir ponctuellement de jolies choses, sans pour autant avoir à les posséder.
    Par contre, quand j’utilisais beaucoup plus souvent Instagram, j’étais toujours en quête de quelque chose de beau à partager, mais finalement je n’étais pas tout à fait là, dans l’instant. Je voyais les choses comme si mon oeil était l’appareil photo, à réfléchir à l’angle, à la lumière..etc, même pendant une conversation. En espaçant les posts, je n’ai pas eu l’impression de rater des choses… ou alors j’ai eu envie de les garder juste pour moi. Mais ça c’est encore une question de point de vue ;)

    PS: comme d’hab, tes photos sont magnifiques, et je me suis permise de pinner ta photo des cordes et filets.
    PS2: dis, il me semble que tu avais dit une fois avoir publié sous un pseudo, est-ce qu’une lettre de motivation et une lettre au père Noel pourraient te faire cracher le morceau? Je rêverais de lire un roman de toi.

    1. Flore, si Anne-So est trop modeste pour vous répondre je le ferai à sa place: « la double vie de Pénélope B » aux éditions First

  15. Il est doux cet article et je crois qu’il résume l’essentiel. Faire de l’ordinaire l’extraordinaire.Et ne s’arrêter que sur le joli, le beau. Pour que la vie soit douce parce qu’elle est pas forcement simple mais qu’il y a du beau partout, en chacun. J’aime cette analyse des réseaux sociaux. (j’ai aussi beaucoup aimé ta franchise sur ton ressenti de Deauville)

  16. J’ai grandi à côté de Deauville et Trouville et c’est vrai que l’été, en général on éviter d’y aller pour toutes les raisons que tu viens de mentionner. Mais tes photos sont tellement belles que j’ai bien envie d’y retourner du coup, malgré les désagréments, et regarder les jolis parasols colorés…

  17. Les blogs et autres réseaux sociaux nous renvoient constamment cette « perfection obligatoire » et connectés sur notre smartphone, on en oublie de regarder notre joli à nous. Et on amalgame toutes ce sphotos Instagram en ayant l’impression que c’est une seule et même personne qui la corps, la maison, le job, les fringues et la vie parfaite, alors qu’il s’agit d’une multitude, qui a aussi le compas dans l’œil pour la jolie photo.
    Je me détoxifie de tout ça, petit à petit, pour apprécier le joli de ma vie…

  18. Comme ils sont beaux et pleins de poésie tes textes…
    Ce phénomène de vie parfaite, c’est ce qui est le plus difficile à ne pas perdre de vue dans notre monde à distance finalement. Il n’y a guère que nous pour savoir ce qui se cache derrière nos masques!

  19. Val Làô sur la Colline

    Mais tu as tellement raison !!! C’est vrai, c’est tout à fait ça. Je suis moi aussi capable de beaucoup de kilomètres pour un joli cliché à partager (bon là, je suis vraiment trop trop loin de Deauville), et j’ai du mal à réaliser que c’est la même chose pour ceux qui nous montrent leur joli, qu’il n’est pas toujours tous les jours là, tout cuit, sous leurs yeux, qu’il faut savoir aller le chercher…
    Merci Anne-Solange !

  20. Sur les réseaux sociaux, tout est beau et joli car on ne partage que le meilleur, pour « faire joli » puisque c’est le côté graphique qui est mis en avant et ne pas donner l’impression « de se plaindre »…

    Alors forcément, en fonction des caractères, il arrive que certains fassent l’amalgame vie réelle/vie virtuelle je pense…

  21. Waouh!! Quel superbe post!
    J’ai presque envie de l’imprimer et de le coller sur ma porte d’entrée afin de me rappeler tous les jours que même les fleurs arrivent à pousser au milieu du béton, à moi de les chercher.
    Continue à nous enchanter…

  22. Très bel article… Juste FOMO ne veut pas dire ça mais c’est : « La peur de manquer quelque chose (FOMO, acronyme de l’anglais fear of missing out) est une sorte d’anxiété sociale caractérisée par la peur constante de manquer une nouvelle importante ou un autre événement quelconque donnant une occasion d’interagir socialement » (définition wikipédia)

  23. Ah lalalalalala que c’est bien ce que tu écris ! C’est exactement ce que je veux exprimer, comment je vois les choses, ce que j’essaie de faire comprendre.. Merci.

  24. J’ai découvert ton blog il y a quelques heures et impossible de le fermer, je lis tous tes articles et remonte les archives avec grand plaisir. Ta plume me touche, me fait penser, questionner et sourire.

    Et j’ai découvert avec joie dans l’article « De l’autre côté du periph » (impossible de le commenter d’ailleurs, est-ce normal?) que tu habitais Vincennes. J’ai grandi dans cette ville et mes parents y habitent encore, toutes ces après-midi et soirées entre copains au bois, les balades en amoureux au Château, les marchés en famille, les révisions de bac et de partiels à la Médiathèque du coeur de ville… Je comprends que tu t’y plaise!

    Je retourne à la lecture de tes articles, je tenais juste à écrire un petit mot.
    Et ton site est désormais placé directement dans les signets!

    Bonne journée :)

  25. Je lisais ton blog il y a quelques années, avant de décrocher (temps, études, centres d’intérêt divergents)… Et puis cette année, j’organise mon mariage et pof ! je retombe dessus. Je lis tes articles et c’est le coup de cœur :) J’aime ta philosophie, c’est celle vers laquelle je m’achemine depuis quelques années. Je pense comme toi que tout est une affaire de regard, de point de vue sur les gens, les choses, la vie, et qu’il faut trouver par nous-mêmes, en nous-mêmes, ce qui nous rend heureux, ne pas attendre que cela vienne de l’extérieur de nous… Cependant il est vrai qu’en passant du temps sur Instagram ou Pinterest, on a vite fait de se dire que certaines personnes ont des vies sans imperfections, mais il faut garder à l’esprit que c’est faux, et que comme tu le dis, les photos captent un instant, une émotion. C’est très impressionniste tout ça ! Pour ma part, je me sers de Pinterest comme source d’inspiration, d’émulation afin de trouver des idées pour rendre ma vie plus jolie. Et globalement, ça marche ! :D
    Bonne journée et au plaisir de te lire prochainement !

  26. J’aime beaucoup ton article dont je partage complètement l’avis.
    Et même dans notre vie quotidienne, trouver le beau, le bien et le bon dans l’ordinaire peut s’avérer un exercice très intéressant pour nous faire voir la vie sous un angle plus constructif !
    Merci en tout cas !

    Christine

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