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2009

Tout est calme

Dimanche matin, les yeux perdus dans le coton du ciel. Dans la cour, les cent fenêtres des immeubles alentours sont encore closes. Seul résonne au loin le cliquetis léger de ce qui doit être un réveil réglé sur une sonnerie douce (quelques notes de harpe électronique sans doute). Pas un bruit de fourchette, ni même

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Les petites évasions

Ces photos des jardins du musée Rodin ont été prises il y a quelques semaines déjà. Ce jour-là, j’avais eu la délicieuse sensation de faire l’école buissonnière en dirigeant mes pas vers ce jardin plutôt que de rentrer travailler chez moi, après un rendez-vous. Il règne là bas une quiétude bienfaisante qui guide le promeneur

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Sous les pommiers

On croit toujours que nos souvenirs n’appartiennent qu’à nous. Que ce livre-là rangé depuis toujours sur la troisième étagère de la bibliothèque n’a jamais été lu qu’à nous et que les bons moments qu’on en garde en mémoire sont uniques. Que nous sommes seul à connaître le lieu secret où est caché le chocolat, dans

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Intacte

Samedi s’est produit le moment le plus difficile de toute ma vie. Je remarque avec étonnement que je suis presque totalement intacte et je découvre qu’on peut être tellement, tellement triste et pourtant, entre les larmes, rire pour quelque chose qui n’a pas d’importance, avoir envie d’une glace, prendre l’apéro avec des gens qu’on n’a

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Sur une île

Je suis de ceux qui rêvent leur paradis sur une île. Un gros caillou fertile entouré d’eau qui fournirait juste de quoi être heureux : manger un peu mieux qu’à sa faim, se sentir en sécurité – assez pour s’offrir de profonds sommeils à la belle étoile – et passer le reste de sa vie

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Le théâtre tranquille des grandes marées d’été

La pêche à pied, ce satané recul de l’eau qui me privait de bain pendant trois longues journées, moi qui passait ma vie dans l’eau. Alors que mes cousins y voyaient une amusante rupture dans le rythme normal des vacances, j’y ruminais la frustration de ne pouvoir jouer au dauphin. Débusquer la praire m’amusait quelques

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